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jeudi 17 janvier 2013

L'UdeS contribue à 2 des 10 découvertes de l'année de Québec Science

 

Avancées en génie et en génétique

L'UdeS contribue à 2 des 10 découvertes de l'année de Québec Science

Les professeurs Sherif Abou Elela, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, et Jean-Sébastien Plante, de la Faculté de génie.<br>
Les professeurs Sherif Abou Elela, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, et Jean-Sébastien Plante, de la Faculté de génie.
Photo : Michel Caron
8 janvier 2013

L’Université de Sherbrooke s’illustre dans le cadre des 10 découvertes de l’année 2012 publiées dans l'édition de janvier du magazine Québec Science.
Les travaux de deux groupes de chercheurs se retrouvent parmi les 10 avancées scientifiques sélectionnées, soit l’équipe du professeur Jean-Sébastien Plante, pour la fabrication d’un nouveau moteur à hydrogène, de même que celle du professeur Sherif Abou Elela, qui a levé le voile sur le rôle des introns en génétique.
Ce texte a été rédigé à partir des articles du magazine, et les vidéos qui l'accompagnent ont également été produites par les équipes de Québec Science.

Un nouveau moteur à hydrogène pour révolutionner les transports

La puissance d’une Ferrari dans un moteur de seulement 12 kg. Un moteur si petit et si puissant pourrait conduire à des transports plus propres et plus efficaces. Cette invention émane du professeur Jean-Sébastien Plante et de ses étudiants Mathieu Picard et David Rancourt. «Nous sommes parvenus à fabriquer une turbine à réaction d’une grande puissance qui ne compte qu’une seule pièce mobile, résume le professeur de génie mécanique. En plus, elle brûle de l’hydrogène en n’émettant pas de gaz polluants.»
Dans les laboratoires de la Faculté de génie, l’ingénieur et ses étudiants présentent un morceau d’aluminium finement travaillé. «C’est notre prototype, dit-il. Il a démontré que le concept fonctionne très bien.» À première vue, on dirait une simple roue dentée, grosse comme une rondelle de hockey. Mais de plus près, on constate que les dents sont en fait de petites pales orientées selon des angles bien précis.
«L’air et l’hydrogène entrent d’un côté, explique David Rancourt. Il y a une chambre d’allumage. Puis, les gaz de combustion s’échappent par des fentes sur l’autre côté.» Le tout d’une seule pièce. «Notre innovation fracasse le paradigme de la turbine à gaz», s’enthousiasme Jean-Sébastien Plante.

Un mystère de la génétique : le rôle des introns

Longtemps négligés en génétique, les introns seraient des atouts essentiels pour l’adaptation et l’évolution des organismes. L’élucidation de ce mystère est attribuable à l’équipe du professeur Sherif Abou Elela, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, chercheur au Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS.
Les introns ont toujours été considérés comme de l’ADN poubelle. Ce sont des bouts d’ADN en apparence inutiles, disséminés dans les gènes. Lorsque la cellule exprime ces gènes sous forme de protéines, elle élimine de l’information en cours de route : les introns. Par opposition, les fragments utilisés sont appelés exons. Comme si les gènes étaient des ingrédients dans une recette de cuisine et que le chef, en éliminant quelques-uns de ceux-ci, réussissait la recette quand même.
La page couverture du magazine <em>Québec Science</em> de janvier.
La page couverture du magazine Québec Science de janvier.

En biologie, ce nettoyage se nomme épissage. Depuis longtemps, les biologistes se demandaient pourquoi les gènes avaient conservé ces bouts de recette inutiles. Chez l’homme, 95 % des gènes contiennent des introns qui doivent bien servir à quelque chose. «Pour le savoir, explique Julie Parenteau, professionnelle de recherche parmi l’équipe de Sherif Abou Elela, nous avons retiré les introns d’une centaine de gènes afin de voir comment ils se comportaient dans différentes conditions.»
En conditions normales, les levures «désin­tronisées» ont continué de croître et de se reproduire normalement. «Mais soumises à des stress, poursuit la scientifique, les cellules de levures ont moins bien réagi et ont eu des difficultés à prospérer.» Les chercheurs ont exposé les levures à différentes situations : ils les ont affamées, gavées de caféine, de sel, d’antibiotiques, etc. Les levures ont réagi au plus profond de leur bagage génétique, et c’est à ce moment qu’on a pu constater que les introns servaient à réguler l’expression de certains gènes.

Vì ngân sách cho các đại học bị chính phủ giảm đi rất nhiều sẽ ảnh hưởng đến việc đào tạo sinh viên cũng như về khảo cứu. Hôm 17-01-2013 vừa qua , một cuộc biểu tình để chống đối về việc này đã diễn ra trong khuôn viên DHSherbrooke:

Hình trong báo La Tribune 18-01-2013

  • L'Université de Sherbrooke a été la première université francophone et la deuxième université canadienne à adopter le régime d'enseignement coopératif. L'Université est aujourd'hui considérée comme le chef de file de cette méthode d'enseignement qui permet à bon nombre d'étudiantes et d'étudiants d'ajouter aux connaissances théoriques reçues à l'Université une expérience pratique acquise en milieu de travail grâce à des stages rémunérés.
  • L'Université de Sherbrooke a aussi été la première au monde à offrir un cours de maîtrise en administration des affaires (M.B.A.) en français, la première au Canada à proposer une maîtrise en fiscalité, la première au Québec à proposer un baccalauréat en administration et un M.B.A. liés au régime coopératif, la première aussi à lancer une maîtrise en sciences comptables réalisable en un an et un institut d'entrepreneuriat.
  • Selon une vaste étude réalisée pour le journal The Globe and Mail en 2008 auprès des étudiantes et étudiants des universités canadiennes, l'Université de Sherbrooke est encore une fois l’université francophone la mieux cotée au Canada, et demeure, pour une septième année consécutive,l'université la plus appréciée au Québec.
  • L'Université de Sherbrooke a révolutionné la façon d'enseigner, notamment grâce à l'apprentissage par problèmes en médecine et par projets en génie.
  • L'audace porte fruit fut la thématique du 50e anniversaire de l'Université de Sherbrooke et témoignait de l'esprit créatif et audacieux des membres de la communauté universitaire.
  • L'Université de Sherbrooke a été l'hôte des Mondiaux jeunesse 2003. Cette compétition d'athlétisme a réuni 2000 athlètes de quelque 160 pays. L'Université a aussi accueilli les Championnats NACAC en 2004, une autre grande compétition sportive internationale.
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The Université de Sherbrooke is illustrated in the context of the 10 discoveries of 2012 published in the January edition of the magazine Québec Science. 
The work of two groups of researchers are among the 10 selected scientific advances, or the team of Professor Jean-Sebastien Plante, for the manufacture of a new hydrogen engine, as well as Professor Sherif Abou Elela, which lifted the veil on the role of introns in genetics.This text was written from magazine articles and accompanying videos were also produced by Québec Science teams. 
A new hydrogen engine to revolutionize transportThe power of a Ferrari engine of only 12 kg. An engine so small and powerful transport could lead to cleaner and more efficient. This invention emanates from Professor Jean-Sébastien Plante and his students Mathieu Picard and David Rancourt. "We managed to produce a reaction turbine of a great power that has only one moving part, says Professor of Mechanical Engineering. In addition, it burns hydrogen does not emit polluting gases. "In the laboratories of the Faculty of Engineering, the engineer and his students have a finely crafted piece of aluminum. "This is our prototype, he said. He demonstrated that the concept works very well. "At first glance, it looks like a simple gear, as big as a hockey puck. But a closer look reveals that the teeth are actually small blades oriented at specific angles."The air and hydrogen enter the one hand, says David Rancourt. There is an ignition chamber. Then the combustion gases escape through the slots on the other side. "The all one piece. "Our innovation shatters the paradigm of the gas turbine," enthuses Jean-Sébastien Plante. 
A genetic mystery: the role of intronsLong neglected in genetics, introns are essential assets for the adaptation and evolution of organisms. The elucidation of this mystery is due to the team of Professor Sherif Abou Elela, Faculty of Medicine and Health Sciences, researcher at the Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel CHUS.Introns have always been considered as junk DNA. These are bits of DNA seemingly unnecessary scattered genes. When the cell expresses these genes as proteins, it eliminates information along the way: the introns. By contrast, the fragments used are called exons. As if genes were the ingredients in a recipe and the head, eliminating some of them, managed the recipe anyway.The cover page of the magazine Québec Science <em> </ em> in January.The cover page of the magazine Québec Science January.In biology, this cleaning is called splicing. Historically, biologists wondered why genes had kept these bits of useless recipe. In humans, 95% of the genes contain introns that must serve something. "To find out, says Julie Parenteau, professional research team from Sherif Abou Elela, we removed the introns of hundreds of genes to see how they behave under different conditions."Under normal conditions, yeast "désintronisées" continued to grow and reproduce normally. "But under stress, says the scientist, the yeast cells were less reacted and struggled to prosper." Researchers have exposed the yeast in different situations: they were hungry, caffeine-fed, salt, antibiotics etc.. Yeast reacted to their deepest genetic, and it is at this time we found that the introns were used to regulate the expression of certain genes.