mardi 24 septembre 2013

Lạc vào chốn bồng lai

 

Lạc vào chốn bồng lai 


Sự đa dạng sắc màu của thiên nhiên không chỉ tạo ra vẻ trẻ trung tươi mát của màu lục, vẻ hiền hòa thanh bình của màu xanh hay vẻ rực rỡ nồng nàn của màu đỏ. Sắc tím đậm chất thơ cũng khắc họa lên những bức tranh thiên nhiên đẹp như trên thiên đường hay trong truyện cổ tích.
Một màu tím ngát trải dài ở một khu vườn Nhật Bản, khung cảnh đẹp như trên thiên đường
Cực quang tím hồng - một trong những hiện tượng thiên nhiên đẹp nhất trên thế giới
Một khoảnh khắc hoàng hôn rực trong sắc tím
Một con đường đan kết bằng hoa tím, nơi tổ chức đám cưới lý tưởng cho những cặp tình nhân
Cánh đồng hoa tím trải dài đến tận chân trời
Sắc tím hồng nhạt của hoa sakura luôn được xem là nét đẹp tình tứ nhất vào mùa xuân
Với sắc tím hồng đậm, sakura vẫn khiến khung cảnh thơ mộng và diễm lệ như thế này
Một góc yên bình và vẫn đầy chất thơ
Chiếc cầu Moss Bridges tại Ireland khi trải lên tấm thảm tím hồng đẹp như chốn bồng lai
Một thác nước trong hang động ở Chattanooga,Tennessee
Thử tưởng tượng một ngày bạn được chèo thuyền thăm đảo Skye ở Scotland, bạn sẽ choáng ngợp trong sắc tím hùng vĩ này
Một góc nên thơ khác ở xứ sở Phù Tang
Con đường trải hoa tím hồng đi vào xứ sở thần tiên
Màu tím hoa Fuji ở Nhật Bản đẹp đến mức làm xao lòng du khách
Màu tím nhẹ phủ lên trên ngôi nhà và chiếc cầu tạo ra một khung cảnh chỉ có trong cổ tich

Kiểm Lê sưu tầm
 

Le Département de physique premier par son impact au Québec, troisième au Canada

Classement de Mapping Scientific Excellence

Le Département de physique premier par son impact au Québec, troisième au Canada

Photo : Archives
24 septembre 2013

Mapping Scientific Excellence est une application Web qui permet de visualiser géographiquement les principaux centres de recherche dans le monde, en plus de comparer leur influence par rapport aux autres, dans une discipline donnée. Le classement est basé sur l’impact des publications d’un département ou d’une institution. L’attribution des rangs est établie selon la probabilité qu’un article scientifique figure parmi les 10 % les plus cités de son domaine. Si possible, une cote est donnée à chaque institution. Meilleure est la cote, meilleure est la position de l’université. Une cote de 0,15 et plus est considérée comme excellente. Le Département de physique de l’UdeS occupe une place de choix dans ce classement établi par des chercheurs européens.
L’UdeS obtient la cote la plus élevée au Québec en physique, soit 0,191. Suivent ensuite l’Université McGill (0,189) et l’Université de Montréal (0,172). L’UdeS se classe troisième au Canada, derrière l’Institut Perimeter pour la physique théorique de Waterloo en Ontario (0,293) et l’Université de Victoria en Colombie-Britannique (0,218).
Les chercheurs qui ont élaboré le Mapping Scientific Excellence ont collecté, sur la banque de données Scopus, des données sur les articles publiés dans chaque institution. Pour être considéré, le groupe de recherche devait avoir publié au moins 500 articles, évaluations ou conférences entre 2005 et 2009. Les citations qui servent à établir le classement ont été prises en considération jusqu’à la fin de l’année 2011.
«Le Département de physique a fait le choix stratégique de concentrer ses efforts de recherche et ses embauches dans des domaines porteurs de la physique, ce qui a permis, malgré sa taille moyenne, d’atteindre une masse critique de chercheurs de grand calibre dans ces domaines et de rayonner à l’échelle internationale», explique le directeur du Département, David Sénéchal.
Le Département de physique œuvre principalement dans la supraconductivité et l’information quantique. Les découvertes des chercheurs de l’UdeS ont permis au Département de se hisser au sommet des universités au pays en physique.

Informations complémentaires

Recherche sur la supraconductivité

Des physiciens découvrent une nouvelle transition dans un supraconducteur

Louis Taillefer<br>
Louis Taillefer
Photo : Michel Caron
27 août 2013
Ce matin-là, une équipe de recherche en physique de l’Université de Sherbrooke travaillait sur un matériau supraconducteur qui présente des propriétés intrigantes. Elle avait décidé de voir comment réagirait le matériau sous l’application d’énormes pressions. La température critique sous laquelle apparaît la supraconductivité diminuait en augmentant la pression, comme prévu, mais au-delà d’une certaine pression, la température critique s’est soudainement mise à monter. L’équipe a tout de suite su, ce jour-là, qu’elle venait de faire une découverte complètement inattendue.

Un phénomène inédit

Louis Taillefer, professeur à la Faculté des sciences, est à la tête de cette équipe. «Il s’agit d’une observation sans précédent, dit-il. On pense qu’il s’agit d’une transition entre deux types de supraconductivité, au sein d’un même matériau.»
Alors que la plupart des supraconducteurs, comme l’aluminium, le plomb ou les alliages de niobium qui servent à l’imagerie par résonance magnétique, adoptent un certain type de supraconductivité (disons type A), les oxydes supraconducteurs (qu’on appelle cuprates) sont d’un autre type (disons type B). Jusqu’ici, les recherches démontraient qu’un matériau ne présente qu’un seul type de supraconductivité : A ou B. Or, les travaux de l’équipe Taillefer sur un supraconducteur à base de fer (qu’on appelle pnictide) semblent révéler une première exception : «Nous pensons avoir découvert un matériau qui passe du type A au type B», souligne le chercheur.
Un supraconducteur est un métal qui transporte l’électricité parfaitement sans aucune résistance, ce qui offre des possibilités technologiques exceptionnelles. Une température très basse, proche du zéro absolu (-273,15 °C), s’avère toutefois nécessaire. Pour arriver à trouver des supraconducteurs qui fonctionnent à la température de la pièce, il faut comprendre le fonctionnement des électrons dans la matière.
On explore ainsi principalement deux grandes familles de supraconducteurs à l’UdeS : les cuprates et les pnictides, qui détiennent le record des plus hautes températures critiques et qui sont donc les plus prometteurs. Louis Taillefer et son équipe tentent de comprendre les similitudes et les différences entre ces deux familles afin de pousser la température critique encore plus haut.

Force remplie de promesses

Au niveau microscopique, la supraconductivité est la formation de paires d’électrons. Pour que les électrons forment une paire, une force doit les lier. Quelle est la nature de la force qui crée la supraconductivité dans les cuprates et les pnictides? Voilà la grande question. En arrivant à bien comprendre cette force, il deviendra possible d’améliorer la performance de ces matériaux.
Pour y arriver, Louis Taillefer se joint à Andrew Millis, théoricien de l’Université Columbia qui travaille sur la théorie de ces matériaux. Leur collaboration se fait par l’entremise de l’Institut canadien de recherches avancées, dont ils sont tous deux membres depuis longtemps.
«Les travaux théoriques de Millis montrent bien que dans les pnictides il y a compétition entre les phases A et B», explique le chercheur du Département de physique. Le groupe de Taillefer en aurait fait la plus éclatante démonstration, ce qui lui a valu un article dans la revue Nature Physics en juin.
«Avant de publier, j’ai demandé à mon équipe de vérifier toute l’expérimentation de fond en comble», souligne le professeur. C’est ainsi que Fazel Fallah Tafti, stagiaire postdoctoral, Alexandre Juneau-Fecteau, étudiant à la maîtrise, et Marie-Ève Delage, stagiaire coopérative, ont repris toutes les mesures expérimentales dans les moindres détails, sur plusieurs échantillons, dans toutes sortes de conditions différentes.
Au bout de six mois, les résultats inhabituels se confirmaient. Et c’est à ce moment qu’une équipe américaine a affiché sur Internet une étude identique! «Mais par miracle, elle s'est arrêtée juste en-dessous de la pression nécessaire pour détecter la transition. Ouf!» s’exclame le chercheur sherbrookois.

Informations complémentaires


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NATURE PHYSICS


Sudden reversal in the pressure dependence of Tc in the iron-based superconductor KFe2As2

Abstract

Proximity to an antiferromagnetic phase suggests that pairing in iron-based superconductors is mediated by spin fluctuations1,2,3,4, but orbital fluctuations have also been invoked5. The former typically favour a pairing state of extended s-wave symmetry with a gap that changes sign between electron and hole Fermi surfaces6,7,8,9 (s±), whereas the latter yield a standard s-wave state without sign change5 (s++). Here we show that applying pressure to KFe2As2 induces a sudden change in the critical temperature Tc, from an initial decrease with pressure to an increase above a critical pressure Pc. The smooth evolution of the resistivity and Hall coefficient through Pc rules out a change in the Fermi surface. We infer that there must be a change of pairing symmetry at Pc. Below Pc, there is compelling evidence for a d-wave state10,11,12,13,14. Above Pc, the high sensitivity to disorder rules out an s++state. Given the near degeneracy of d-wave and s± states found theoretically15,16,17,18,19, we propose an s± state above Pc. A change from d-wave to s-wave would probably proceed through an intermediate s+i d state that breaks time-reversal symmetry20,21,22.

dimanche 22 septembre 2013

Lễ tốt nghiệp 21-09-2013 của Anh Tân Édouard



Congratulations  Anh Tân





Administration













Chúc Mừng Anh Tân


Félicitations Sophie et Édouard



Mừng Lễ Tốt Nghiệp của cậu út Anh Tân Édouard ở Đại Học Sherbrooke 21-09-2013, được một ngày thứ bảy khí hậu  khoảng 24 độ, nắng đẹp, trời xanh chỉ  gợn một  ít mây trắng, rất dễ chịu.
Trong không khí thật tưng bừng nhộn nhịp của khuôn viên đại học Sherbrooke được quy tụ hơn 10000 ngàn người gồm 2600 sinh viên đến  lãnh bằng tốt nghiệp (trên tổng số 4231 sinh viên tốt nghiệp)  với sự hiện diện của các bậc phụ huynh, người thân, ban giảng huấn cùng đến tham dự dưới sự chủ tọa của bà Viện trưởng Luce Samoisette.

  •  Collation des grades 2013

10 000 personnes vibrantes de fierté

C'est par une belle journée ensoleillée que les diplômées et diplômés de 2013 ont célébré leur diplomation.<br>
C'est par une belle journée ensoleillée que les diplômées et diplômés de 2013 ont célébré leur diplomation.
Photo : Michel Caron
21 septembre 2013
«Le moment que nous nous apprêtons à vivre ensemble est riche d’une grande symbolique. Je vois vos yeux briller, animés par la fierté de ce que vous avez accompli à l’Université de Sherbrooke. Et vous avez raison d’être fiers.» D’entrée de jeu, la rectrice de l’Université de Sherbrooke, Luce Samoisette, a su reconnaître l’émotion qui habitait les quelque 2600 finissantes et finissants présents pour l’obtention de leur diplôme universitaire. Cette satisfaction, on pouvait également la lire sur le visage des proches des diplômés pour qui cet événement solennel était chargé de sens.
Tout de vert et or vêtu, le stade extérieur accueillait plus de 10 000 personnes pour célébrer dignement le parcours académique de la plus récente cohorte de finissantes et finissants. Au total, 4231 nouveaux diplômés ont terminé leurs études entre septembre 2012 et septembre 2013, dont 2683 au 1er cycle, 1417 au 2e cycle et 131 au 3e cycle.

La rectrice Luce Samoisette<br>
La rectrice Luce Samoisette
Photo : Michel Caron
C’est dans une ambiance de fête que les diplômés ont pris conscience du chemin parcouru depuis leur arrivée à l’Université ainsi que du chemin qui reste à tracer. «L’obtention de votre diplôme élargit vos horizons comme aucune autre démarche n’aurait pu le faire. Vos nouvelles connaissances seront bientôt enrichies d’expériences qui décupleront vos capacités. Votre diplôme sera un socle, sur lequel vous bâtirez votre vie personnelle et professionnelle», a déclaré la rectrice.
Les propos de la rectrice ont fait écho à ceux des diplômés rencontrés sur le campus au cours de la journée. «L'obtention du diplôme marque vraiment une étape. Revenir le chercher ici à Sherbrooke, c'est spécial! Nous revoyons plein de gens que nous n’avions pas vus depuis longtemps!» ont commenté Carolanne Poitras et Émilie Pelletier, toutes deux diplômées du baccalauréat en adaptation scolaire et sociale. Cette étape, elle est vécue de façon toute spéciale par chaque diplômé de l'UdeS. «J'ai terminé mon MBA au Campus de Longueuil tout en travaillant à temps plein. Je ressens un grand sentiment de fierté et un énorme soulagement, maintenant que c'est terminé!» a déclaré avec le sourire Alexandre Vallières, diplômé de la maîtrise en administration des affaires.

Toujours impressionnant

Le comédien Normand Chouinard<br>
Le comédien Normand Chouinard
Photo : Michel Caron
Le cérémonial d’investiture qui fait la marque de l’UdeS a su émouvoir. Le texte lyrique interprété par le comédien et chargé de cours à l’École de musique Normand Chouinard a trouvé écho auprès des diplômés : «Dans le verbe connaître, il y a le verbe naître. C’est Victor Hugo qui l’a dit. Te rappelles-tu le premier jour? Ce tout premier jour où tu es arrivé, en terre inconnue? Au gré des jours, au fil des cours, cette terre inconnue est doucement devenue ton pays de connaissances. Ce pays est le berceau de tes ambitions. Maintenant que tu l’as conquis, l’heure est venue d’aller découvrir le monde.»
La cantatrice Catherine Elvira Chartier<br>
La cantatrice Catherine Elvira Chartier
Photo : Michel Caron
Les prestations de l’Ensemble à vents de Sherbrooke sous la direction musicale de François Bernier ont aussi contribué à rendre l’atmosphère chaleureuse. Envoûtante, la cantatrice Catherine Elvira Chartier a su maintenir le niveau d’émotions en interprétant «Casta Diva» de l’opéra Norma. La table était mise et l’intensité fut à son maximum lorsque la rectrice a invité les diplômés à accomplir le geste symbolique de retournement de cape, donnant sens au rituel d’investiture : «Chers diplômés, vous comptez désormais parmi les ambassadrices et ambassadeurs de notre grande institution. Que vos idées, vos actions et vos réalisations fassent progresser notre société et rayonner partout le vert et l’or!»

Diplômés cinquantenaires

La rectrice Luce Samoisette et Pierre-André Côté, docteur d'honneur en droit<br>
La rectrice Luce Samoisette et Pierre-André Côté, docteur d'honneur en droit
Photo : Michel Caron
La collation des grades est également l’occasion de souligner la présence de 36 diplômés de la cohorte de 1963 qui célébraient le cinquantenaire de l’obtention de leur diplôme. Fait intéressant, la représentation féminine était très élevée. Dix-huit femmes étaient présentes, alors que durant cette période, l’UdeS ne comptait qu’une centaine de femmes sur quelque 1500 étudiants. Leur présence témoigne du chemin parcouru, alors qu’aujourd’hui, la situation est plutôt inverse : les femmes n’ont plus à se battre pour avoir accès aux établissements d'enseignement. Elles constituent maintenant la majorité de nos diplômés.
Les mots de la rectrice appuyaient la volonté de ces diplômés : «Si nos fondateurs ont dû faire preuve d’un courage hors du commun pour s’accrocher à leur rêve, la détermination qui vous animait quand vous avez choisi de venir étudier chez nous, en dépit de tous les écueils que devaient surmonter les étudiantes et étudiants de l’époque, demeure impressionnante.»
Des personnalités inspirantes
La rectrice Luce Samoisette et Carolyn Webster-Stratton, docteure d'honneur en éducation<br>
La rectrice Luce Samoisette et Carolyn Webster-Stratton, docteure d'honneur en éducation
Photo : Michel Caron
L’Université a honoré des personnes inspirantes qui ont su se distinguer dans leur domaine d’expertise en leur décernant un doctorat d’honneur. Cinq personnalités d’envergure ont reçu ce titre, soit Alban D'Amours, Geoffrey Hinton, Alain Beaudet, Pierre-André Côté et Carolyn Webster-Stratton.
Pour les remercier d’être des figures inspirantes pour des milliers d’étudiants et acteurs importants de la recherche universitaire, trois professeurs de l’Université de Sherbrooke ont reçu le titre honorifique de professeur émérite, soit Pierre Charron, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Hélène Hensler, de la Faculté d’éducation, et Suzanne Philips-Nootens, de la Faculté de droit.
La rectrice Luce Samoisette et Alain Beaudet, docteur d'honneur en médecine et sciences de la santé<br>
La rectrice Luce Samoisette et Alain Beaudet, docteur d'honneur en médecine et sciences de la santé
Photo : Michel Caron
L’Université a également remis le Prix institutionnel de la recherche et de la création au professeur Jacques Pépin, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, pour le titre de scientifique de l’année – microbiologie et infectiologie octroyé par la société Radio-Canada. Dix-sept membres du corps professoral ont reçu le Prix institutionnel de reconnaissance de la qualité de l’enseignement.
La rectrice a salué l’excellence des résultats académiques de trois étudiants en leur remettant la Médaille du gouverneur général, soit Christian Iorio-Morin, diplômé au doctorat en pharmacologie, Amélie Bernier, diplômée à la maîtrise en géographie, et Catherine Allard, diplômée au baccalauréat en mathématiques.

Vers de nouveaux horizons

La rectrice Luce Samoisette et Alban D'Amours, docteur d'honneur institutionnel<br>
La rectrice Luce Samoisette et Alban D'Amours, docteur d'honneur institutionnel
Photo : Michel Caron
«Quel beau déploiement de persévérance et de fierté! Savoir en tête et diplôme en poche, les voilà prêts à se frayer un chemin vers de nouveaux horizons depuis leur point de départ : l’Université de Sherbrooke.» Ces mots clamés par la maîtresse de cérémonie Jocelyne Faucher en début de cérémonie avaient tous leur sens, lorsque les nouveaux diplômés et diplômées de la cohorte 2013 ont quitté le stade avec le sentiment du devoir accompli.

  • bal finissant 
  • 5 doctorats d`honneurs
  •  
  • Collation des grades 2013

    Glaner les mérites des diplômées et diplômés dans l’actualité

    Les doyens ont tour à tour présenté les diplômées et diplômés de leur faculté.<br>
    Les doyens ont tour à tour présenté les diplômées et diplômés de leur faculté.
    Photo : René Marquis
    21 septembre 2013
    Fidèles à la tradition, les doyennes et doyens des neuf facultés de l’Université de Sherbrooke étaient bien enthousiastes en présentant leur cohorte 2013 lors de la cérémonie principale de la collation des grades du 21 septembre. Avec humour et fierté, glanant les mérites et le rôle qu’auront à jouer leurs étudiants dans le développement de la société, ils ont su communiquer à la foule les particularités de leur cohorte respective. C’est à se demander qui avait la plus belle cohorte, et surtout, la plus utile!
    Le doyen de la Faculté d’administration, François Coderre
    Le doyen de la Faculté d’administration, François Coderre
    Photo : Michel Caron
    Le doyen de la Faculté d’administration, François Coderre, a vanté quelque peu les mérites de sa cohorte : «Lorsque je parle de nos diplômés, j’ai un peu tendance à m'emporter. Je me dis que si on leur demandait de gérer notre système de santé, nous aurions tous accès à deux médecins de famille et il n’y aurait plus de temps d’attente à l’urgence! Que si on leur demandait de gérer le Canadien de Montréal, la coupe Stanley aurait son siège social à Montréal! Que si on leur demandait de gérer la réfection de l’échangeur Turcot, les travaux prendraient un an, pas dix ans! Que si on leur demandait de gérer nos palais de justice, les mégaprocès seraient déjà terminés! Que si on leur demandait de gérer la refonte des cours d'histoire au Québec, l’historienne sherbrookoise Micheline Dumont aurait fait partie du comité d’experts.»
    Le doyen de la Faculté des sciences, Serge Jandl
    Le doyen de la Faculté des sciences, Serge Jandl
    Photo : Michel Caron
    Pour le doyen de la Faculté des sciences, Serge Jandl, les étudiantes et étudiants de la cuvée 2013 sont les maîtres du sens critique rigoureux, de l’analyse affûtée et du raisonnement logique par excellence : «Ils suivent les traces d’un Darwin, d’une Curie, d’un Einstein, d’un Turing et de tant d’autres grands bâtisseurs de notre monde moderne. Nos scientifiques de 2013 renforceront non seulement leurs propres créneaux, mais ils apporteront aussi leur concours à l’épanouissement et au progrès des autres disciplines. On les consultera, par exemple, quand l’imagination des littéraires voudra décrire l’avenir et ses incertitudes tout en se confrontant aux lois de la nature, quand l’environnement appellera à sa rescousse les experts formés au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable, le CUFE, quand nos ingénieurs seront en quête de nouvelles inventions inspirées des nanotechnologies dont la chimie et la physique ont établi les contours, quand nos biologistes seconderont les médecins dans leurs diagnostics et leurs recherches de nouveaux traitements, quand les gouvernements et les administrateurs auront besoin d’assainir les finances et d’équilibrer leurs budgets en faisant appel à la rigueur et à la sophistication des modèles mathématiques et des outils informatiques.»
    Le doyen de la Faculté de théologie et d’études religieuses, Pierre Noël
    Le doyen de la Faculté de théologie et d’études religieuses, Pierre Noël
    Photo : Michel Caron
    Sur un ton ricaneur, le doyen de la Faculté de théologie et d’études religieuses, Pierre Noël, a laissé entendre à ses collègues doyennes et doyens qu’ils se faisaient conduire par la passion plutôt que par la raison : «À entendre mes collègues, on serait porté à croire que leur sujet d’études fait la manchette tous les jours dans les médias. Voyons! Entre vous et moi, qu’est-ce qui fait la une ces jours-ci au Québec mais aussi un peu partout dans le monde? Qu’est-ce qui suscite les passions, polarise les sociétés? En bien oui! C’est cette petite partie de nous-mêmes qui, de manière épisodique, revient au centre de notre vie. Ce sont les questions relatives à l’identité religieuse ou non religieuse : qui suis-je? qui sommes-nous? quelles sont les valeurs qui nous définissent? Nous n’y échapperons pas, ces questions reviendront constamment dans notre vie individuelle et sociale. Mais rassurez-vous, les gens que nous avons formés seront là pour aider : là où les opinions populistes s’érigent en expertise, ils ont appris à traiter des religions et des quêtes de sens avec objectivité et rigueur. Là où les passions dominent, ils sont capables de ramener une rationalité éducatrice et pacificatrice. Là où les positions se polarisent, ils savent insuffler un esprit de dialogue. Là où les récits de sens s’interrompent, ils peuvent accompagner l’instauration d’un sens nouveau.»
    Sébastien Lebel-Grenier, doyen de la Faculté de droit
    Sébastien Lebel-Grenier, doyen de la Faculté de droit
    Photo : Michel Caron
    Selon Sébastien Lebel-Grenier, doyen de la Faculté de droit, ses diplômées et diplômés seraient les plus indispensables de l’Université, sans qui la vie démocratique ne serait pas possible : «Cette année, nous avons réalisé avec stupéfaction que la corruption et la collusion avaient infiltré certains secteurs clés de la société. Un climat de suspicion et de cynisme s’est développé qui a injustement gangréné la réputation de nombreuses professions dans lesquelles sont appelés à s’investir un grand nombre de nos diplômés. Je dis que les diplômés de la Faculté de droit pourront faire jaillir la vérité, blanchir les innocents, punir les coupables et mettre en place un encadrement qui pourra juguler toute velléité de malversation.»
    Le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Pierre Cossette
    Le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Pierre Cossette
    Photo : Michel Caron
    «J’ai bien entendu les mérites des finissantes et finissants de vos facultés et je suis fort impressionné par le rôle qu’ils auront à jouer dans notre société. Comment rivaliser avec une telle démonstration de grandeur, alors que l’humble rôle des finissantes et finissants de la Faculté de médecine et des sciences de la santé ne sera que d’être au service de tous les autres! s’est exclamé avec sarcasme le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Pierre Cossette. Ces personnes seront celles que tous les autres iront voir quand ça ne va plus. Leur humble rôle en est un de support… de support essentiel, de support au progrès des personnes et de la science, de support vital.»
    Jean-Pierre Brunelle, doyen de la Faculté d’éducation physique et sportive<br>
    Jean-Pierre Brunelle, doyen de la Faculté d’éducation physique et sportive
    Photo : Michel Caron
    Fidèle à ses habitudes, le doyen de la Faculté d’éducation physique et sportive, Jean-Pierre Brunelle, a de nouveau soulevé la foule en passant de la parole aux actes. Par une série d’étirements avec l’assistance, le doyen a souligné l’apport des étudiantes et étudiants au développement d’un mode de vie sain : «Vous êtes maintenant prêts à utiliser vos compétences et votre intelligence du cœur pour aider la population québécoise à adopter un mode de vie sain et actif. Notre société a grandement besoin de vous!»
    Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie
    Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie
    Photo : Michel Caron
    Profitant de l’événement, Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie, a su rapidement démontrer l’utilité de ses diplômés : «Bien que je reconnaisse la valeur et la qualité de tous les finissants des autres facultés, il me semble essentiel de vous rappeler qu’ils auraient bien de la difficulté à vivre dans la modernité sans l’apport considérable des diplômés de la Faculté de génie. J’oserais même ajouter qu’aucun doyen ne pourrait aujourd’hui prononcer son allocution durant la collation des grades avec autant d’aisance, si ce n’était de l’apport des ingénieurs en génie électrique qui ont conçu des microphones et des enceintes acoustiques de qualité, des ingénieurs en mécanique qui ont inventé les machines pour les produire ainsi que des ingénieurs civils qui ont érigé les barrages qui servent à produire l’électricité qui les alimente. (…) En route pour vivre cette importante étape de vie qu’est la diplomation, imaginez un instant le chaos pour vous rendre ici n’eussent été les lumières de circulation! En plus d’avoir conçu toutes les infrastructures nécessaires à votre parcours, l’ingénieur civil facilite vos déplacements et vous évite des accidents.»
    Christine Hudon, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines
    Christine Hudon, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines
    Photo : Michel Caron
    Christine Hudon, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines, a montré le côté unificateur des étudiantes et étudiants de sa cohorte : «Les diplômés de cette faculté réfléchissent sur l'avenir de l'humanité et préconisent l'agir éthique. Ils soulagent la détresse humaine et veillent au fonctionnement harmonieux des institutions et des organisations. Ils cartographient la planète entière, s'adressent à chaque nation dans sa langue et enrichissent le patrimoine littéraire, musical et artistique du monde. Ils aident les diplômés de toutes les autres facultés à communiquer leurs idées avec clarté et à faire rayonner leurs inventions. En somme, vous l'aurez bien compris, les diplômés de la Faculté des lettres et sciences humaines ne se contentent pas d'étudier l'histoire : ils la font!»
    Le doyen de la Faculté d’éducation, Serge Striganuk
    Le doyen de la Faculté d’éducation, Serge Striganuk
    Photo : Michel Caron
    «Quelque chose de commun unit l’ensemble des personnes présentes ici aujourd’hui : notre passage à l’école, énonce le doyen de la Faculté d’éducation, Serge Striganuk. Que de défis à relever pour notre enseignante, notre enseignant! Entre autres, celui de nous accueillir, de nous sécuriser, de nous accompagner pour que l’on puisse s’épanouir… pour apprendre. Ce sont nos diplômés qui relèveront bientôt ces défis.»
    La collation des grades 2013 du 21 septembre a rassemblé plus de 10 000 personnes au stade de l’UdeS. Quelque 2560 des diplômées et diplômés de 2012 étaient présents pour l’occasion.
     

  • Présentée pour la 3e fois en plein air

    Une collation des grades 2013 dans le vent!

    24 septembre 2013
    Le 21 septembre 2013, pour la troisième fois de son histoire, la collation des grades de l’Université de Sherbrooke s’est déroulée en plein air. Quelque 10 000 personnes étaient réunies au stade de l’Université, alors que des milliers de diplômés prenaient place autour d’une énorme rose des vents, symbole du rayonnement de l’UdeS aux quatre coins du monde. Un vent revigorant soufflait sur le Campus principal, à l’image du dynamisme qui anime les diplômés. Et pour l’ensemble des personnes présentes, la magie a opéré lors du rituel d’investiture qui a fait la marque de l’Université.
    La collation des grades est la célébration de l’accomplissement de milliers d’étudiants et d’étudiantes. Chacun a une histoire singulière, et cette vidéo montre quelques témoignages recueillis auprès de finissants fiers d’appartenir à la grande famille de l’Université de Sherbrooke.
    Au cours de la cérémonie principale, une vidéo a été diffusée afin de rendre un hommage bien senti aux membres de la communauté universitaire qui ont soutenu les diplômés dans la réussite de leur parcours à l'UdeS.

    Informations complémentaires