dimanche 22 septembre 2013

Lễ tốt nghiệp 21-09-2013 của Anh Tân Édouard



Congratulations  Anh Tân





Administration













Chúc Mừng Anh Tân


Félicitations Sophie et Édouard



Mừng Lễ Tốt Nghiệp của cậu út Anh Tân Édouard ở Đại Học Sherbrooke 21-09-2013, được một ngày thứ bảy khí hậu  khoảng 24 độ, nắng đẹp, trời xanh chỉ  gợn một  ít mây trắng, rất dễ chịu.
Trong không khí thật tưng bừng nhộn nhịp của khuôn viên đại học Sherbrooke được quy tụ hơn 10000 ngàn người gồm 2600 sinh viên đến  lãnh bằng tốt nghiệp (trên tổng số 4231 sinh viên tốt nghiệp)  với sự hiện diện của các bậc phụ huynh, người thân, ban giảng huấn cùng đến tham dự dưới sự chủ tọa của bà Viện trưởng Luce Samoisette.

  •  Collation des grades 2013

10 000 personnes vibrantes de fierté

C'est par une belle journée ensoleillée que les diplômées et diplômés de 2013 ont célébré leur diplomation.<br>
C'est par une belle journée ensoleillée que les diplômées et diplômés de 2013 ont célébré leur diplomation.
Photo : Michel Caron
21 septembre 2013
«Le moment que nous nous apprêtons à vivre ensemble est riche d’une grande symbolique. Je vois vos yeux briller, animés par la fierté de ce que vous avez accompli à l’Université de Sherbrooke. Et vous avez raison d’être fiers.» D’entrée de jeu, la rectrice de l’Université de Sherbrooke, Luce Samoisette, a su reconnaître l’émotion qui habitait les quelque 2600 finissantes et finissants présents pour l’obtention de leur diplôme universitaire. Cette satisfaction, on pouvait également la lire sur le visage des proches des diplômés pour qui cet événement solennel était chargé de sens.
Tout de vert et or vêtu, le stade extérieur accueillait plus de 10 000 personnes pour célébrer dignement le parcours académique de la plus récente cohorte de finissantes et finissants. Au total, 4231 nouveaux diplômés ont terminé leurs études entre septembre 2012 et septembre 2013, dont 2683 au 1er cycle, 1417 au 2e cycle et 131 au 3e cycle.

La rectrice Luce Samoisette<br>
La rectrice Luce Samoisette
Photo : Michel Caron
C’est dans une ambiance de fête que les diplômés ont pris conscience du chemin parcouru depuis leur arrivée à l’Université ainsi que du chemin qui reste à tracer. «L’obtention de votre diplôme élargit vos horizons comme aucune autre démarche n’aurait pu le faire. Vos nouvelles connaissances seront bientôt enrichies d’expériences qui décupleront vos capacités. Votre diplôme sera un socle, sur lequel vous bâtirez votre vie personnelle et professionnelle», a déclaré la rectrice.
Les propos de la rectrice ont fait écho à ceux des diplômés rencontrés sur le campus au cours de la journée. «L'obtention du diplôme marque vraiment une étape. Revenir le chercher ici à Sherbrooke, c'est spécial! Nous revoyons plein de gens que nous n’avions pas vus depuis longtemps!» ont commenté Carolanne Poitras et Émilie Pelletier, toutes deux diplômées du baccalauréat en adaptation scolaire et sociale. Cette étape, elle est vécue de façon toute spéciale par chaque diplômé de l'UdeS. «J'ai terminé mon MBA au Campus de Longueuil tout en travaillant à temps plein. Je ressens un grand sentiment de fierté et un énorme soulagement, maintenant que c'est terminé!» a déclaré avec le sourire Alexandre Vallières, diplômé de la maîtrise en administration des affaires.

Toujours impressionnant

Le comédien Normand Chouinard<br>
Le comédien Normand Chouinard
Photo : Michel Caron
Le cérémonial d’investiture qui fait la marque de l’UdeS a su émouvoir. Le texte lyrique interprété par le comédien et chargé de cours à l’École de musique Normand Chouinard a trouvé écho auprès des diplômés : «Dans le verbe connaître, il y a le verbe naître. C’est Victor Hugo qui l’a dit. Te rappelles-tu le premier jour? Ce tout premier jour où tu es arrivé, en terre inconnue? Au gré des jours, au fil des cours, cette terre inconnue est doucement devenue ton pays de connaissances. Ce pays est le berceau de tes ambitions. Maintenant que tu l’as conquis, l’heure est venue d’aller découvrir le monde.»
La cantatrice Catherine Elvira Chartier<br>
La cantatrice Catherine Elvira Chartier
Photo : Michel Caron
Les prestations de l’Ensemble à vents de Sherbrooke sous la direction musicale de François Bernier ont aussi contribué à rendre l’atmosphère chaleureuse. Envoûtante, la cantatrice Catherine Elvira Chartier a su maintenir le niveau d’émotions en interprétant «Casta Diva» de l’opéra Norma. La table était mise et l’intensité fut à son maximum lorsque la rectrice a invité les diplômés à accomplir le geste symbolique de retournement de cape, donnant sens au rituel d’investiture : «Chers diplômés, vous comptez désormais parmi les ambassadrices et ambassadeurs de notre grande institution. Que vos idées, vos actions et vos réalisations fassent progresser notre société et rayonner partout le vert et l’or!»

Diplômés cinquantenaires

La rectrice Luce Samoisette et Pierre-André Côté, docteur d'honneur en droit<br>
La rectrice Luce Samoisette et Pierre-André Côté, docteur d'honneur en droit
Photo : Michel Caron
La collation des grades est également l’occasion de souligner la présence de 36 diplômés de la cohorte de 1963 qui célébraient le cinquantenaire de l’obtention de leur diplôme. Fait intéressant, la représentation féminine était très élevée. Dix-huit femmes étaient présentes, alors que durant cette période, l’UdeS ne comptait qu’une centaine de femmes sur quelque 1500 étudiants. Leur présence témoigne du chemin parcouru, alors qu’aujourd’hui, la situation est plutôt inverse : les femmes n’ont plus à se battre pour avoir accès aux établissements d'enseignement. Elles constituent maintenant la majorité de nos diplômés.
Les mots de la rectrice appuyaient la volonté de ces diplômés : «Si nos fondateurs ont dû faire preuve d’un courage hors du commun pour s’accrocher à leur rêve, la détermination qui vous animait quand vous avez choisi de venir étudier chez nous, en dépit de tous les écueils que devaient surmonter les étudiantes et étudiants de l’époque, demeure impressionnante.»
Des personnalités inspirantes
La rectrice Luce Samoisette et Carolyn Webster-Stratton, docteure d'honneur en éducation<br>
La rectrice Luce Samoisette et Carolyn Webster-Stratton, docteure d'honneur en éducation
Photo : Michel Caron
L’Université a honoré des personnes inspirantes qui ont su se distinguer dans leur domaine d’expertise en leur décernant un doctorat d’honneur. Cinq personnalités d’envergure ont reçu ce titre, soit Alban D'Amours, Geoffrey Hinton, Alain Beaudet, Pierre-André Côté et Carolyn Webster-Stratton.
Pour les remercier d’être des figures inspirantes pour des milliers d’étudiants et acteurs importants de la recherche universitaire, trois professeurs de l’Université de Sherbrooke ont reçu le titre honorifique de professeur émérite, soit Pierre Charron, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Hélène Hensler, de la Faculté d’éducation, et Suzanne Philips-Nootens, de la Faculté de droit.
La rectrice Luce Samoisette et Alain Beaudet, docteur d'honneur en médecine et sciences de la santé<br>
La rectrice Luce Samoisette et Alain Beaudet, docteur d'honneur en médecine et sciences de la santé
Photo : Michel Caron
L’Université a également remis le Prix institutionnel de la recherche et de la création au professeur Jacques Pépin, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, pour le titre de scientifique de l’année – microbiologie et infectiologie octroyé par la société Radio-Canada. Dix-sept membres du corps professoral ont reçu le Prix institutionnel de reconnaissance de la qualité de l’enseignement.
La rectrice a salué l’excellence des résultats académiques de trois étudiants en leur remettant la Médaille du gouverneur général, soit Christian Iorio-Morin, diplômé au doctorat en pharmacologie, Amélie Bernier, diplômée à la maîtrise en géographie, et Catherine Allard, diplômée au baccalauréat en mathématiques.

Vers de nouveaux horizons

La rectrice Luce Samoisette et Alban D'Amours, docteur d'honneur institutionnel<br>
La rectrice Luce Samoisette et Alban D'Amours, docteur d'honneur institutionnel
Photo : Michel Caron
«Quel beau déploiement de persévérance et de fierté! Savoir en tête et diplôme en poche, les voilà prêts à se frayer un chemin vers de nouveaux horizons depuis leur point de départ : l’Université de Sherbrooke.» Ces mots clamés par la maîtresse de cérémonie Jocelyne Faucher en début de cérémonie avaient tous leur sens, lorsque les nouveaux diplômés et diplômées de la cohorte 2013 ont quitté le stade avec le sentiment du devoir accompli.

  • bal finissant 
  • 5 doctorats d`honneurs
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  • Collation des grades 2013

    Glaner les mérites des diplômées et diplômés dans l’actualité

    Les doyens ont tour à tour présenté les diplômées et diplômés de leur faculté.<br>
    Les doyens ont tour à tour présenté les diplômées et diplômés de leur faculté.
    Photo : René Marquis
    21 septembre 2013
    Fidèles à la tradition, les doyennes et doyens des neuf facultés de l’Université de Sherbrooke étaient bien enthousiastes en présentant leur cohorte 2013 lors de la cérémonie principale de la collation des grades du 21 septembre. Avec humour et fierté, glanant les mérites et le rôle qu’auront à jouer leurs étudiants dans le développement de la société, ils ont su communiquer à la foule les particularités de leur cohorte respective. C’est à se demander qui avait la plus belle cohorte, et surtout, la plus utile!
    Le doyen de la Faculté d’administration, François Coderre
    Le doyen de la Faculté d’administration, François Coderre
    Photo : Michel Caron
    Le doyen de la Faculté d’administration, François Coderre, a vanté quelque peu les mérites de sa cohorte : «Lorsque je parle de nos diplômés, j’ai un peu tendance à m'emporter. Je me dis que si on leur demandait de gérer notre système de santé, nous aurions tous accès à deux médecins de famille et il n’y aurait plus de temps d’attente à l’urgence! Que si on leur demandait de gérer le Canadien de Montréal, la coupe Stanley aurait son siège social à Montréal! Que si on leur demandait de gérer la réfection de l’échangeur Turcot, les travaux prendraient un an, pas dix ans! Que si on leur demandait de gérer nos palais de justice, les mégaprocès seraient déjà terminés! Que si on leur demandait de gérer la refonte des cours d'histoire au Québec, l’historienne sherbrookoise Micheline Dumont aurait fait partie du comité d’experts.»
    Le doyen de la Faculté des sciences, Serge Jandl
    Le doyen de la Faculté des sciences, Serge Jandl
    Photo : Michel Caron
    Pour le doyen de la Faculté des sciences, Serge Jandl, les étudiantes et étudiants de la cuvée 2013 sont les maîtres du sens critique rigoureux, de l’analyse affûtée et du raisonnement logique par excellence : «Ils suivent les traces d’un Darwin, d’une Curie, d’un Einstein, d’un Turing et de tant d’autres grands bâtisseurs de notre monde moderne. Nos scientifiques de 2013 renforceront non seulement leurs propres créneaux, mais ils apporteront aussi leur concours à l’épanouissement et au progrès des autres disciplines. On les consultera, par exemple, quand l’imagination des littéraires voudra décrire l’avenir et ses incertitudes tout en se confrontant aux lois de la nature, quand l’environnement appellera à sa rescousse les experts formés au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable, le CUFE, quand nos ingénieurs seront en quête de nouvelles inventions inspirées des nanotechnologies dont la chimie et la physique ont établi les contours, quand nos biologistes seconderont les médecins dans leurs diagnostics et leurs recherches de nouveaux traitements, quand les gouvernements et les administrateurs auront besoin d’assainir les finances et d’équilibrer leurs budgets en faisant appel à la rigueur et à la sophistication des modèles mathématiques et des outils informatiques.»
    Le doyen de la Faculté de théologie et d’études religieuses, Pierre Noël
    Le doyen de la Faculté de théologie et d’études religieuses, Pierre Noël
    Photo : Michel Caron
    Sur un ton ricaneur, le doyen de la Faculté de théologie et d’études religieuses, Pierre Noël, a laissé entendre à ses collègues doyennes et doyens qu’ils se faisaient conduire par la passion plutôt que par la raison : «À entendre mes collègues, on serait porté à croire que leur sujet d’études fait la manchette tous les jours dans les médias. Voyons! Entre vous et moi, qu’est-ce qui fait la une ces jours-ci au Québec mais aussi un peu partout dans le monde? Qu’est-ce qui suscite les passions, polarise les sociétés? En bien oui! C’est cette petite partie de nous-mêmes qui, de manière épisodique, revient au centre de notre vie. Ce sont les questions relatives à l’identité religieuse ou non religieuse : qui suis-je? qui sommes-nous? quelles sont les valeurs qui nous définissent? Nous n’y échapperons pas, ces questions reviendront constamment dans notre vie individuelle et sociale. Mais rassurez-vous, les gens que nous avons formés seront là pour aider : là où les opinions populistes s’érigent en expertise, ils ont appris à traiter des religions et des quêtes de sens avec objectivité et rigueur. Là où les passions dominent, ils sont capables de ramener une rationalité éducatrice et pacificatrice. Là où les positions se polarisent, ils savent insuffler un esprit de dialogue. Là où les récits de sens s’interrompent, ils peuvent accompagner l’instauration d’un sens nouveau.»
    Sébastien Lebel-Grenier, doyen de la Faculté de droit
    Sébastien Lebel-Grenier, doyen de la Faculté de droit
    Photo : Michel Caron
    Selon Sébastien Lebel-Grenier, doyen de la Faculté de droit, ses diplômées et diplômés seraient les plus indispensables de l’Université, sans qui la vie démocratique ne serait pas possible : «Cette année, nous avons réalisé avec stupéfaction que la corruption et la collusion avaient infiltré certains secteurs clés de la société. Un climat de suspicion et de cynisme s’est développé qui a injustement gangréné la réputation de nombreuses professions dans lesquelles sont appelés à s’investir un grand nombre de nos diplômés. Je dis que les diplômés de la Faculté de droit pourront faire jaillir la vérité, blanchir les innocents, punir les coupables et mettre en place un encadrement qui pourra juguler toute velléité de malversation.»
    Le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Pierre Cossette
    Le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Pierre Cossette
    Photo : Michel Caron
    «J’ai bien entendu les mérites des finissantes et finissants de vos facultés et je suis fort impressionné par le rôle qu’ils auront à jouer dans notre société. Comment rivaliser avec une telle démonstration de grandeur, alors que l’humble rôle des finissantes et finissants de la Faculté de médecine et des sciences de la santé ne sera que d’être au service de tous les autres! s’est exclamé avec sarcasme le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Pierre Cossette. Ces personnes seront celles que tous les autres iront voir quand ça ne va plus. Leur humble rôle en est un de support… de support essentiel, de support au progrès des personnes et de la science, de support vital.»
    Jean-Pierre Brunelle, doyen de la Faculté d’éducation physique et sportive<br>
    Jean-Pierre Brunelle, doyen de la Faculté d’éducation physique et sportive
    Photo : Michel Caron
    Fidèle à ses habitudes, le doyen de la Faculté d’éducation physique et sportive, Jean-Pierre Brunelle, a de nouveau soulevé la foule en passant de la parole aux actes. Par une série d’étirements avec l’assistance, le doyen a souligné l’apport des étudiantes et étudiants au développement d’un mode de vie sain : «Vous êtes maintenant prêts à utiliser vos compétences et votre intelligence du cœur pour aider la population québécoise à adopter un mode de vie sain et actif. Notre société a grandement besoin de vous!»
    Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie
    Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie
    Photo : Michel Caron
    Profitant de l’événement, Patrik Doucet, doyen de la Faculté de génie, a su rapidement démontrer l’utilité de ses diplômés : «Bien que je reconnaisse la valeur et la qualité de tous les finissants des autres facultés, il me semble essentiel de vous rappeler qu’ils auraient bien de la difficulté à vivre dans la modernité sans l’apport considérable des diplômés de la Faculté de génie. J’oserais même ajouter qu’aucun doyen ne pourrait aujourd’hui prononcer son allocution durant la collation des grades avec autant d’aisance, si ce n’était de l’apport des ingénieurs en génie électrique qui ont conçu des microphones et des enceintes acoustiques de qualité, des ingénieurs en mécanique qui ont inventé les machines pour les produire ainsi que des ingénieurs civils qui ont érigé les barrages qui servent à produire l’électricité qui les alimente. (…) En route pour vivre cette importante étape de vie qu’est la diplomation, imaginez un instant le chaos pour vous rendre ici n’eussent été les lumières de circulation! En plus d’avoir conçu toutes les infrastructures nécessaires à votre parcours, l’ingénieur civil facilite vos déplacements et vous évite des accidents.»
    Christine Hudon, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines
    Christine Hudon, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines
    Photo : Michel Caron
    Christine Hudon, doyenne de la Faculté des lettres et sciences humaines, a montré le côté unificateur des étudiantes et étudiants de sa cohorte : «Les diplômés de cette faculté réfléchissent sur l'avenir de l'humanité et préconisent l'agir éthique. Ils soulagent la détresse humaine et veillent au fonctionnement harmonieux des institutions et des organisations. Ils cartographient la planète entière, s'adressent à chaque nation dans sa langue et enrichissent le patrimoine littéraire, musical et artistique du monde. Ils aident les diplômés de toutes les autres facultés à communiquer leurs idées avec clarté et à faire rayonner leurs inventions. En somme, vous l'aurez bien compris, les diplômés de la Faculté des lettres et sciences humaines ne se contentent pas d'étudier l'histoire : ils la font!»
    Le doyen de la Faculté d’éducation, Serge Striganuk
    Le doyen de la Faculté d’éducation, Serge Striganuk
    Photo : Michel Caron
    «Quelque chose de commun unit l’ensemble des personnes présentes ici aujourd’hui : notre passage à l’école, énonce le doyen de la Faculté d’éducation, Serge Striganuk. Que de défis à relever pour notre enseignante, notre enseignant! Entre autres, celui de nous accueillir, de nous sécuriser, de nous accompagner pour que l’on puisse s’épanouir… pour apprendre. Ce sont nos diplômés qui relèveront bientôt ces défis.»
    La collation des grades 2013 du 21 septembre a rassemblé plus de 10 000 personnes au stade de l’UdeS. Quelque 2560 des diplômées et diplômés de 2012 étaient présents pour l’occasion.
     

  • Présentée pour la 3e fois en plein air

    Une collation des grades 2013 dans le vent!

    24 septembre 2013
    Le 21 septembre 2013, pour la troisième fois de son histoire, la collation des grades de l’Université de Sherbrooke s’est déroulée en plein air. Quelque 10 000 personnes étaient réunies au stade de l’Université, alors que des milliers de diplômés prenaient place autour d’une énorme rose des vents, symbole du rayonnement de l’UdeS aux quatre coins du monde. Un vent revigorant soufflait sur le Campus principal, à l’image du dynamisme qui anime les diplômés. Et pour l’ensemble des personnes présentes, la magie a opéré lors du rituel d’investiture qui a fait la marque de l’Université.
    La collation des grades est la célébration de l’accomplissement de milliers d’étudiants et d’étudiantes. Chacun a une histoire singulière, et cette vidéo montre quelques témoignages recueillis auprès de finissants fiers d’appartenir à la grande famille de l’Université de Sherbrooke.
    Au cours de la cérémonie principale, une vidéo a été diffusée afin de rendre un hommage bien senti aux membres de la communauté universitaire qui ont soutenu les diplômés dans la réussite de leur parcours à l'UdeS.

    Informations complémentaires

     

jeudi 19 septembre 2013

Vẻ đẹp tà áo dài Việt

Góc máy điêu luyện của các tay máy dự án Vision of Indochina vừa tôn vinh vẻ đẹp tà áo dài Việt, vừa làm toát lên cái hồn của các di sản VN.
 
Tầm nhìn Đông Dương (Vision of Indochina) là tên của một dự án nhiếp ảnh do nhiếp ảnh gia Paul Levrier đứng đầu, có mục đích ghi lại vẻ đẹp của bản sắc truyền thống tại các quốc gia thuộc khu vực Đông Dương. Trong những năm qua, các tay máy của dự án này đã thực hiện rất nhiều hình ảnh ấn tượng về các di sản thiên nhiên, văn hóa trên khắp các tỉnh thành của Việt Nam. Xin được giới thiệu ở đây một số hình ảnh tiêu biểu.
 
Cổng Đại Nội, Hoàng thành Huế.
 
 Lăng Thiệu Trị, Huế.
 
 Cung Diên Thọ, Huế.
 Sự bí ẩn quyến rũ của Huế.
Chùa Phúc Kiến, Hội An.
 
 Trên sóng nước Hạ Long.
 
  Trên sóng nước Hạ Long.
 
  Trên sóng nước Hạ Long.
  Trên sóng nước Hạ Long.
Nét hoang sơ Côn Đảo.
 Biển trời Côn Đảo.
 Biển trời Côn Đảo.
Nét đẹp tâm linh Việt.
 Phố cổ Hà Nội.
 Vẻ đẹp tiềm ẩn.
Khuôn mặt thuần Việt.
 Chùa Thiên Hậu ở Chợ Lớn (cũ), Saigon.
 Chùa Tây Phương, Hà Nội.
 Thánh địa Mỹ Sơn, Quảng Nam.
 Áo tứ thân của thiếu nữ quan họ Bắc Ninh.
 
 Thiếu nữ quan họ Bắc Ninh.

Hãy thong thả Sống

 Trần Mộng Tú

Hãy thong thả Sống


(Viết hôm các bạn của nhật Báo Người-Viêt và Diễn Đàn Thế Kỷ đi thăm Nguyễn Xuân Hoàng)

Nhiều khi chúng ta sống mà quên bẵng đi là mình có thể chết bất cứ lúc nào. Ta hối hả sống, vui, buồn, khỏe, yếu, ta cứ lướt qua rồi không ngoái đầu lại nhìn chuỗi ngày tháng ta đã tiêu hao của một đời người.
Cho đến khi có một người bạn vừa ngã bệnh, bệnh nặng, không biết sẽ mất đi lúc nào, lúc đó ta mới xa, gần, hốt hoảng gọi nhau. Tưởng như chưa từng có người bạn nào “Chết” bao giờ. Hay ta có một người thân trong gia đình, đang rất khỏe vừa báo tin bị bệnh hiểm nghèo. Gia đình, họ hàng cuống lên, sợ hãi như chưa nghe đến ai nói về cái chết bao giờ, chưa chứng kiến cảnh vào bệnh viện, cảnh tang ma bao giờ.
Cả hai người trên có thể đã ngoài 70 tuổi. Lạ thật! Cái tuổi nếu có chết thì cũng đã sống khá lâu trên đời rồi, sao những người chung quanh còn hoảng hốt thế. Hóa ra người ta, không ai muốn nghe đến chữ “Chết” dù chữ đó đến với mình hay với người thân của mình.
Hình như không ai để ý đến mỗi sáng chúng ta thức dậy, nhìn thấy mặt trời mọc (nếu còn để ý đến mặt trời mọc) là chúng ta đã tiêu dùng cái ngày hôm qua của đời sống mình. Có người vì công việc làm ăn, cả tuần mới có thời giờ ngửng mặt nhìn lên mặt trời. Buổi sáng còn tối đất đã hấp tấp ra đi, buổi chiều vội vã trở về lúc thành phố đã lên đèn, làm gì nhìn thấy mặt trời. Nhưng mặt trời vẫn nhìn thấy họ, vẫn đếm mỗi ngày trong đời họ. Họ tiêu mất cái vốn thời gian của mình lúc nào không biết. Tiêu dần dần vào cái vốn Trời cho mà đâu có hay. Rồi một hôm nào đó bỗng nhìn kỹ trong gương, thấy mình trắng tóc. Hốt hoảng, tiếc thời gian quá! Khi nghe tin những người bạn bằng tuổi mình, bệnh tật đến, từ từ theo nhau rơi xuống nhanh như mặt trời rơi xuống nước, họ vừa thương tiếc bạn vừa nghĩ đến phiên mình.
Thật ra, nếu chúng ta bình tâm nghĩ lại một chút, sẽ thấy “Cái chết” nó cũng đến tự nhiên như “Cái sống” . Đơn giản, mình phải hiểu giữa sống và chết là một sự liên hệ mật thiết, vì lúc nào cái chết cũng đi song song từng ngày với cái sống.
Dẫu biết rằng, đôi khi có những cái chết đến quá sớm, nhưng ta cũng đâu có quyền từ khước chết.
Tôi biết có người mẹ trẻ, con của bạn thân tôi. Chị bị ung thư, chị cầu xin Thượng Đế cho sống đến khi đứa con duy nhất của mình vào Đại Học. Chị không cưỡng lại cái chết, chị chỉ mặc cả với Thượng Đế về thời gian vì con chị lúc đó mới lên 3 tuổi. Thượng Đế đã nhận lời chị. Ngày con chị tốt nghiệp Trung Học, chị ngồi xe lăn đi dự lễ ra trường của con và tuần lễ sau chị qua đời. Trong suốt mười mấy năm trị bệnh, chị vẫn làm đủ mọi việc: chị đội tóc giả đi làm, đến sở đều đặn, lấy ngày nghỉ hè và ngày nghỉ bệnh đi trị liệu. Những bạn làm chung không ai biết chị bị ung thư, ngay cả xếp của chị. Khi họ biết ra, thì là lúc chị không đứng được trên đôi chân mình nữa. Chị sửa soạn từng ngày cho cái chết với nụ cười trên môi. Vẫn vừa đi làm, vừa cơm nước cho chồng con, ân cần săn sóc cha mẹ, hiền hòa giúp đỡ anh em trong nhà, chị mang niềm tin đến cho tất cả những người thân yêu của mình. Sau ba năm chị mất, cậu con trai mỗi năm vẫn nhận được một tấm thiệp sinh nhật mẹ viết cho mình (Mẹ đã nhờ qua người dì gửi hộ). Hôm sinh nhật 21 tuổi của cậu cũng vào ngày giỗ năm thứ ba của Mẹ, cậu nhận được tấm thiệp mừng sinh nhật mình, với dòng chữ nguệch ngoạc, chị viết cho con: Mừng sinh nhật thứ 21 của con. Hãy bước vui trong đời sống và nhớ rằng mẹ luôn luôn bên cạnh con. Tôi đọc những dòng chữ mà ứa nước mắt.
Tôi nghĩ đến chị với tất cả lòng cảm phục. Chị là người biết sống trong nỗi chết. Khi không thắng được bệnh tật, chị biết hòa giải với nó để sống chậm lại với nó từng ngày cho con mình. Chắc “Cái chết” cũng nhân nhượng với chị, thông cảm với chị như một người bạn.
Một chị bạn kể cho nghe về một bà bạn khác. Bà này mới ngoài sáu mươi, nhanh nhẹn, khỏe mạnh và tính nết vui vẻ, yêu đời. Nhưng khi nào đi ra khỏi nhà bà cũng mang theo một bộ quần áo đặc biệt, đủ cả giầy vớ bỏ vào một cái túi nhỏ riêng trong va-li. Hỏi bà, sao lại để bộ này ra riêng một gói vậy, bà thản nhiên nói:“Nếu tôi chết bất thình lình ở đâu, tôi có sẵn quần áo liệm, không phiền đến ai phải lo cho mình.” Bà mang theo như thế lâu lắm rồi, tôi không biết có khi nào bà ngắm nghía mãi, thấy chưa dùng tới, bà lại đổi một bộ mới khác cho ưng ý không? Giống như người phụ nữ sắp đi dự tiệc hay cầm lên, để xuống, thay đổi áo quần sao cho đẹp. Đi vào cái chết cũng có thể coi như đi dự một đám tiệc.
Tôi nghĩ đây là một người khôn ngoan, sẵn sàng cho cái chết mà bà biết nó sẽ đến bất cứ lúc nào. Bà đón nhận cái chết tự nhiên, giản dị như đi dự tiệc, hay một chuyến đi xa, đi gần, nào đó của mình.
Nhưng không phải ai cũng nghĩ về cái chết giản dị như vậy. Phần đông muốn được sống lâu, nên bao giờ gặp nhau cũng thích chúc cho nhau tuổi thọ. Thích hỏi nhau ăn gì, uống gì cho trẻ trung mãi. Loài người nói chung, càng ngày càng thích sống hơn chết. Họ tìm kiếm đủ mọi phương thuốc để kéo dài tuổi thọ. Người ta ức đoán, trong một tương lai rất gần, loài người có thể sống đến 120 tuổi dễ dàng với những môn thuốc ngăn ngừa bệnh tật và bồi dưỡng sức khỏe.
Rồi người ta sẽ còn tạo ra những bộ phận mới của nội tạng để thay thế cho những bộ phận gốc bị nhiễm bệnh. Gan, ruột, bao tử v.v, sẽ được thay như ta thay những phần máy móc của một cái xe cũ. Chúng ta, rồi sẽ sống chen chúc nhau trên mặt đất này.
Chỉ tiếc một điều là song song với việc khám phá ra thuốc trường thọ người ta cũng phải phát minh ra những người máy (robot) để chăm sóc những người già này, vì con cháu quá bận (chắc đang chúi đầu tìm thuốc trường sinh) không ai có thời giờ chăm sóc cha mẹ già. Theo tôi, ngắm nhìn hình ảnh một cụ ông hay một cụ bà lưng còng, tóc bạc, đang cô đơn ngồi trong một căn buồng trống vắng, được một người máy đút cơm vào miệng, thật khó mà cảm động, đôi khi còn cho ta cái cảm giác tủi thân nữa.
Nhưng sống như vậy mà có người vẫn thích sống. Một người đàn ông ngoài bẩy mươi, bị bệnh tim nặng, đang nằm trong phòng đặc biệt (ICU) lúc mơ màng tỉnh dậy, nhắn với các con cháu là khi nào vào thăm không ai được mặc áo mầu đen. Ông kiêng cữ mầu của thần chết. Ông quên rằng thần chết, đôi khi, có thể đến với chiếc áo mầu hồng.
Thật ra, chính nhờ “cái chết” cho ta nhận biết là “cái sống” đẹp hơn và có giá trị hơn, dù có người sống rất cơ cực vẫn thấy cuộc đời là đẹp.
Những bậc thiên tài, những nhà văn lớn đã tự tìm về cái chết khi họ bắt đầu nhìn thấy cái vô vị trong đời sống như nhà văn Ernest Hemingway, Yasunari Kawabata và họa sĩ Vincent van Gogh, v.v… Chắc họ không muốn sống vì thấy mình không còn khả năng hưởng hết vẻ đẹp của “cái sống” nữa. Họ là một vài người trong số nhỏ trên mặt đất này sau khi chết để lại tên tuổi trên những trang sử, lưu lại hậu thế, còn phần đông nhân loại, sau khi chết một thời gian, không để lại một di tích nào. Con cháu có thờ cúng được một hai thế hệ, sau đó tên tuổi mờ dần, mất hẳn theo ngày tháng, vì chính những kẻ thờ phụng đó lại tiếp theo nằm xuống cùng cát bụi.
Ðời sống con người chóng qua như cỏ, như bông hoa nở trong cánh đồng, một cơn gió thoảng đủ làm nó biến đi, nơi nó mọc cũng không còn mang vết tích.(Thánh Vịnh)
Thượng Đế khi đem mình vào đời, có hỏi ý kiến mình đâu. Nên chắc chắn là khi Ngài gọi mình đi cũng chẳng cần thông báo trước.
Chúng ta cứ thong thả sống từng ngày, khi nào chết thì chết, mặt trời mọc rồi mặt trời lặn, bông hoa nở rồi bông hoa tàn, thế thôi.
Tại sao ta phải cay cú với cái chết? Hãy dùng trí tưởng tượng của mình, thử hình dung ra một thế giới không có cái chết(*)
Chắc lúc đó chúng ta sẽ không còn không khí mà thở chứ đừng nghĩ đến có một phiến đất cho bàn chân đứng.

Trần Mộng Tú 

Aug. 10,th 2013

Phạm Hạnh chuyển