Départ de Montréal (CANADA) à Toulouse (FRANCE)
4-OCT 2023
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une crème glacée 😋😋 il fait chaud
section réservée au groupe Spiritours à la salle à manger
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4-OCT 2023
La science attoseconde pour définir l’infiniment petit
Cet article est tiré de L'Édition n°19
Quels sont les comportements de la matière à une échelle de temps infiniment petite ? Pourrait-on, à cette échelle, observer voire contrôler les interactions de ses constituants ? Quelles en seraient les applications possibles ? Dans plusieurs laboratoires de l’Université Paris-Saclay, des chercheurs et chercheuses spécialistes de la science ultrarapide tentent chaque jour de répondre à ces interrogations.
Un milliardième de milliardième de seconde. L’attoseconde (10-18 seconde) est l’unité de temps la plus petite actuellement mesurable. À cette échelle, même la lumière est lente : celle-ci ne parcourt « que » 0,3 nanomètres (0,3 nm ou 0,3.10-9 m) par attoseconde. Au laboratoire Interactions, dynamiques et lasers (LIDYL – Univ. Paris-Saclay, CEA, CNRS), le groupe de recherche Attophysique a pour objectif d’étudier la matière à des échelles de temps femtoseconde (10-15 seconde) et attoseconde. « Les processus de plus en plus petits auxquels nous nous intéressons dans la matière appartiennent à des échelles de temps de plus en plus petites, explique Pascal Salières, responsable du groupe. Typiquement, la rotation des molécules se fait en quelques picosecondes (10-12 seconde). La vibration des molécules, le mouvement des atomes à l’intérieur des molécules, tout cela s’effectue à l’échelle inférieure : en femtosecondes. » C’est d’ailleurs l’observation à l’échelle femtoseconde des dynamiques atomiques au cours d’une réaction chimique qui vaut au chimiste égypto-américain Ahmed Zewail le prix Nobel de chimie en 1999.
Au-delà de l’échelle atomique se dresse le challenge de l’électron, un des constituants de l’atome. Comment percevoir les dynamiques électroniques, sachant que celles-ci sont encore plus rapides que les mouvements atomiques ? « Concernant l’électron, l’échelle de temps typiquement donnée est de 150 attosecondes. Ce chiffre correspond au temps de rotation d’un électron sur la première orbite de Bohr d’un atome d’hydrogène », précise Pascal Salières. Or, observer les mouvements électroniques conduirait à une étude en détails de processus fondamentaux : le transport d’informations et les transformations de la matière ont pour vecteurs privilégiés les électrons (via les transferts de charge, d’énergie, etc.).
Et après cette étape analytique, viendrait la manipulation de ces processus. « Une fois qu’on aura compris à l’échelle électronique comment ceux-ci se produisent, il nous sera possible d’essayer de les orienter, de les optimiser, de les accélérer, etc. », ajoute le chercheur.
Mais à l’aide de quel procédé est-il possible de voir des interactions ultrarapides ? À l’instar d’une photographie, il faut réussir à « capturer » des images à quelques attosecondes ou femtosecondes près. Pour cela, il est nécessaire d’utiliser des impulsions de lumière ultra brèves délivrées par un laser. Mais un problème de taille a longtemps persisté : les lasers sont fondamentalement incapables de former des impulsions attosecondes. « La raison est que l’on se rapproche de la durée du cycle optique : on ne peut pas produire de rayonnements plus brefs que quelques femtosecondes en restant à une longueur d’onde dans le visible ou le proche UV », précise Pascal Salières.
En 1988, des chercheurs et chercheuses du Service de physique des atomes et des surfaces (désormais LIDYL) découvrent la génération d’harmoniques d’ordre élevé : le sésame qui ouvre la voie vers des impulsions attosecondes. En électromagnétique, plus la longueur d’ondes d’un signal est petite, plus sa fréquence (le nombre d’oscillations du signal par seconde) est grande. Ainsi, en générant des ondes dans le domaine de l’ultraviolet extrême (XUV), il est possible d’obtenir des impulsions à oscillations très rapides et à durée d’impulsion fortement réduites : le record actuel se situe aux alentours de 50 attosecondes. « On opère en focalisant un laser très intense. Celui-ci passe à travers un jet de gaz, où il interagit avec des atomes. Il lui arrache alors une toute petite fraction du nuage électronique et accélère ses électrons, développe Pascal Salières. Mais comme, par définition, le champ laser s’inverse toutes les demi-périodes optiques, les électrons sont rappelés vers les noyaux à ce moment-là. Sauf qu’ils ont accumulé beaucoup d’énergie cinétique au contact du laser, qu’ils restituent sous la forme d’un flash de rayonnement dans l’XUV. » C’est donc en jouant avec « l’élasticité » de la liaison des électrons avec leur noyau que les scientifiques créent, à chaque demi-période du laser, un flash XUV attoseconde. Tel est d’ailleurs le but de la plateforme ATTOLab, conçue en 2016 et opérée par le LIDYL, qui fournit des sources de rayonnements attosecondes aux utilisateurs de toute l’Europe.
La « photographie » d’un évènement à l’échelle attoseconde s’effectue en réalité à l’aide de deux impulsions. C’est tout du moins sur ce principe que repose la méthode « pompe-sonde », utilisée aujourd’hui pour observer de tels processus. « La “pompe”, ou première impulsion, excite d’abord un atome et de ce fait, un des électrons se déplace vers les couches électroniques supérieures, vers la bande de conduction, explique Marino Marsi, professeur rattaché au Laboratoire de physique des solides (LPS – Univ. Paris-Saclay, CNRS). Ensuite, l’électron “redescend” dans les couches électroniques, par un processus naturel de désexcitation. Par une seconde impulsion laser, la “sonde”, on observe la dynamique de ce phénomène. Cela nous permet d’étudier la nature dans un état quantique excité, de regarder la matière à l’état hors-équilibre. » En réussissant à moduler l’écart entre les deux impulsions laser, et en répétant l’expérience de nombreuses fois (dans des conditions toujours strictement identiques), les scientifiques reconstituent image par image le processus d’excitation et de désexcitation de la matière, à l’attoseconde près.
Mais au-delà du « cliché », qu’en est-il de son « enregistrement » ? Le système de capture le plus efficace est celui du spectromètre de type Velocity Map Imaging (VMI). Contrairement à d’autres techniques de détection, comme le spectromètre à électrons à bouteille magnétique, la résolution angulaire est ici conservée. Ainsi, avec un spectromètre VMI, il est possible de projeter les électrons et de reconstruire leur direction d’éjection ainsi que leur énergie.
Au LIDYL, grâce à la méthode pompe-sonde, les chercheurs et chercheuses du groupe Attophysique ont étudié l’ionisation résonnante à deux photons, à travers des états excités de l’hélium. « Ces mesures sont très intéressantes car elles nous donnent accès, de façon très fine, au potentiel de mouvement de l’électron et à toutes les interactions électron-électron, électron-noyau, celles des réseaux cristallins. Comprendre ces interactions est fondamental pour étudier les liaisons chimiques », explique Pascal Salières. Plein d’espoir, le chercheur parcourt le champ des possibles qu’offre cette nouvelle physique : « C’est ce genre d’expérience que l’on va ensuite généraliser à des systèmes plus complexes que l’hélium, comme des molécules, des nanoparticules, des solides, etc. pour étudier les corrélations électroniques ». En effet, seules des approximations théoriques sont aujourd’hui capables de traiter ces systèmes complexes. Avec de telles nouvelles expériences, il deviendra envisageable pour les physiciennes et physiciens de confronter et de valider, ou non, les approximations théoriques établies. « Il nous sera possible de mesurer les temps de diffusion des électrons et les effets de décohérence dus à leurs interactions avec l’environnement. Cela est essentiel pour définir les propriétés électriques des matériaux et leur capacité à transporter de l’information. Et nous serons en mesure d’étudier les effets de décohérence dans la photoionisation. »
« De plus en plus d’applications émergent, maintenant que nous sommes capables de produire des sources de rayonnements attosecondes bien contrôlées », dévoile Pascal Salières. Au sein de son groupe au LIDYL, la physique attoseconde sert par exemple à observer le phénomène de l’effet photoélectrique comme jamais auparavant. C'est Heinrich Hertz qui, au cours du XIXe siècle, a défini l’effet photoélectrique le premier. En 1921, Albert Einstein reçoit le prix Nobel de physique pour sa théorie de l’effet photoélectrique : l’absorption d’une particule d’énergie (un photon) par un atome s’accompagne de l’émission quasi-instantanée d’un électron. C’est ce caractère « quasi-instantané » qui tourmente les chercheurs et chercheuses du LIDYL. Que se passe-t-il entre l’absorption du photon par l’atome et l’éjection d’un électron ?
Grâce aux impulsions attosecondes et à la technique pompe-sonde, les scientifiques réussissent finalement à reconstruire les dynamiques d’émissions d’électrons durant ces phénomènes. En mars 2022, avec des collègues de l’Institut des sciences moléculaires d’Orsay (ISMO – Univ. Paris-Saclay, CNRS), de l’Institut lumière matière (ILM – Univ. Claude Bernard, CNRS) et du Laboratoire de chimie physique - matière et rayonnement (LCPMR – Sorbonne Univ., CNRS), les physiciens et physiciennes du LIDYL publient le tout premier film tridimensionnel qui suit le processus de photoémission, au niveau atomique et à l’échelle attoseconde. Pour la première fois, l’effet photoélectrique théorisé depuis plus de 100 ans est observé, attoseconde par attoseconde. Et par là, les scientifiques résolvent complètement le processus quantique de photoémission à deux photons de l’hélium. Un résultat marquant : la photoémission étant à la base des méthodes d’analyse spectroscopique parmi les plus fines, ces travaux ouvrent la voie à une compréhension approfondie des effets de corrélation électronique dans la matière, depuis les atomes et les molécules jusqu’aux solides.
Lou Barreau, enseignante-chercheuse à l’ISMO, s’intéresse d’ailleurs également à l’effet photoélectrique. « Grâce à la science attoseconde, nous avons découvert que la photoémission n’est pas instantanée, mais qu’elle est aussi variable selon l’espèce étudiée, l’énergie envoyée et l’environnement de l’atome », explique la chimiste, qui souhaite avant tout relier ces analyses à des phénomènes chimiques. Au sein de l’équipe Dynamiques et interactions : rayonnement, atomes, molécules (DIRAM) de l’ISMO, la chercheuse étudie le processus de photo-émission au sein de différentes molécules : « j’analyse la photoémission dans les gaz rares et effectue autrement le suivi de dynamiques (de dissociation ou d’isomérisation) au sein d’une molécule, grâce à la méthode pompe-sonde. J’observe ainsi les couplages dynamiques d’électrons ». Les molécules étudiées sont des composants iodés (le diiode I2, le monochlorure d’iode ICl ou le monobromure d’iode IBr), exploitées en phase gazeuse pour des questions pratiques : contrairement aux phases condensées (liquide ou solide), les molécules en phase gazeuse sont isolées et n’interagissent pas avec des solvants, ce qui permet d’accéder à leur dynamique intrinsèque. « Mais l’observation de phénomènes attosecondes en solution est en voie de développement. Cela aurait un intérêt immense ! C’est quelque chose vers lequel la communauté attoseconde se dirige », explique Lou Barreau.
En partenariat avec l’ISMO, les chercheurs et chercheuses du LIDYL étudient aussi de plus près les éjections d’électrons et ce que ces processus induisent. « On réalise un trou dans le nuage électronique d’une molécule qui peut par la suite migrer d’un bord à l’autre de la molécule, détaille Pascal Salières. En fonction de l’endroit où ce trou se localise, les liaisons de la molécule se fragilisent et cela provoque une fragmentation de la molécule. En contrôlant la localisation de ce trou, il serait possible d’orienter la fragmentation moléculaire et de contrôler la réactivité chimique. Les applications qui suivraient, comme la création de nouveaux produits impossibles à concevoir de façon naturelle, seraient infinies. »
Au LPS, Marino Marsi s’intéresse, lui, à la matière quantique et en particulier aux matériaux topologiques. Ceux-ci possèdent des caractéristiques aussi rares qu’intrigantes : un matériau topologique est conducteur d’électricité à sa surface mais isolant en son volume. « Les électrons de ces matériaux possèdent des propriétés particulières. Ils sont notamment insensibles aux perturbations : ils sont dans des états “protégés”. Ce sont ces mêmes propriétés qui font de ces matériaux des conducteurs idéaux », développe l’enseignant-chercheur. Grâce aux impulsions laser ultrarapides, il étudie les dynamiques électroniques de différents matériaux quantiques (graphène, alliage de bismuth et de sélénium Bi2Se3, de bismuth et de tellure Bi2Te3, etc.).
Hébergée au Laboratoire de physique des deux infinis – Irène
Joliot-Curie (IJCLab – Univ. Paris-Saclay, Univ. Paris Cité, CNRS), la
plateforme LASERIX est, pour sa part, destinée au développement de
sources cohérentes XUV produites par des lasers intenses et à leurs
applications. Elle offre à Sophie Kazamias, responsable scientifique de
la plateforme, et à diverses équipes la possibilité d’étudier plusieurs
types de physiques. Parmi les projets abordés ici, PALLAS vise à mettre
au point un accélérateur laser plasma. « Il
s’agit de transformer un gaz en plasma puis de l’exciter, afin de créer
un champ électrique qui va par la suite accélérer les électrons », expliquent Sophie Kazamias et Moana Pittman, le responsable technique de LASERIX. « Ce
type d’accélération est 1 000 fois plus puissant que les technologies
actuelles d’accélération de particules. C’est, en revanche, encore très
difficile à contrôler », précisent les scientifiques.
Tout aussi fascinante, l’expérience DeLLight (pour Deflection of light by light,
déviation de la lumière par la lumière) explore le vide et ses
propriétés encore inconnues à l’aide d’un laser à impulsions
ultra-intenses. Les chercheurs et chercheuses impliquées souhaitent
démontrer que, à l’instar de tout milieu optique existant, le vide est
un milieu optique non linéaire. Cela signifie que l’application d’un
champ électromagnétique d’une très haute intensité dans le vide serait à
même de modifier son indice optique. Si aujourd’hui l’attoseconde
représente une « barrière ultime », elle sera vraisemblablement un jour
franchie. La zeptoseconde (10-21 seconde) est d’ailleurs déjà évoquée parmi les spécialistes. « Au début de mes études, la picoseconde était LA frontière ultime !
», se remémore Marino Marsi. Dès lors, on peut se perdre à imaginer
quelles nouvelles barrières restent à franchir, et quelles futures
découvertes se cachent encore derrière elles.
Publications
A. Autuori et al., Anisotropic dynamics of two-photon ionization: An attosecond movie of photoemission. Science Advanced 8, 12, 2022.
C. Alexandridi et al., Attosecond photoionization dynamics in the vicinity of the Cooper minima in argon. Physical review research 3, L012012, 2021.
Z. Chen et al., Ultrafast electron energy-dependent delocalization dynamics in germanium selenide. Commun Phys 4, 138, 2021.
V. Gruson et al., Attosecond dynamics through a Fano resonance: monitoring the birth of a photoelectron. Science 354, 734, 2016.
S. Robertson et al., Experiment to observe an optically induced change of the vacuum index. Physical Review A 103.2 (2021): 023524.
A. de las Heras et al. Extreme-ultraviolet vector-vortex beams from high harmonic generation. Optica 9.1 (2022): 71-79.
Những Điều Cần Biết Về Dầu Cá, Nguồn Cung Cấp Omega-3
Uống viên thuốc dầu cá mỗi ngày là thói quen của nhiều gia đình để duy trì sức khỏe tốt. (Hình: Pixabay)
SANTA MONICA, California – Ngày nay, trong tủ thuốc gia đình mỗi nhà đa số đều có những lọ thuốc dầu cá với niềm tin rằng uống dầu cá mỗi ngày sẽ tốt cho sức khỏe.
Chúng ta đều biết rằng, chất béo là một phần thiết yếu trong việc ăn uống lành mạnh nhưng không phải chất béo nào cũng giống nhau.
Trên thực tế, chất béo lành mạnh rất tốt cho chúng ta. Ví dụ, acid béo từ omega-3 tự nhiên trong cá tốt hơn đáng kể cho chúng ta so với các loại dầu hydro hóa một phần có trong thực phẩm đóng gói và chế biến nhanh.
Trang mạng Livestrong vừa có bài viết tổng hợp kết quả các nghiên cứu khoa học về tác dụng và lợi ích của việc bổ sung dầu cá mà bạn cần nên biết qua.
DẦU CÁ LÀ GÌ?
Dầu cá lấy từ mô mỡ của các loại cá như cá hồi, cá mòi, cá thu, cá trích và cá hồi nuôi ở hồ. Chất béo chính được tìm thấy trong cá là acid béo omega-3, một loại đa chất béo không bão hòa.
Hai loại omega-3 chính hầu hết cho trong loài cá chính là eicosapentaenoic acid (EPA) và docosahexaenoic acid (DHA). Hầu hết các chất bổ sung dầu cá bao gồm EPA và DHA có nguồn gốc từ biển.
“Cả EPA và DHA đều cần thiết cho sức khỏe của chúng ta. Trong khi DHA có tác dụng chống viêm mạnh hơn thì EPA nhắm vào sự cân bằng giữa các protein viêm và kháng viêm,” chuyên gia dinh dưỡng Tyler Preston, người sáng lập trung tâm Preston Performance, cho biết. “Sự khác biệt giữa các sản phẩm sẽ nằm ở tỉ lệ EPA trên DHA, trong khoảng từ 0.3 đến 3%.”
Theo chuyên gia Tyler Preston, nếu bạn đơn giản là muốn giải quyết tình trạng thiếu hụt, thì tỉ lệ EPA trên DHA ở mức cân bằng 1: 1 sẽ thích hợp hơn.
TÁC DỤNG CỦA DẦU CÁ
1- Giảm mức độ chất béo trung tính
Thực phẩm bổ sung omega-3 đã được chứng minh là làm giảm nồng độ chất béo trung tính triglyceride tăng cao trong máu, là nồng độ liên quan đến nguyên nhân tăng cơ mắc bệnh tim.
Theo một nghiên cứu được thực hiện hồi Tháng Tám, 2019, trên tạp chí Circulation, các loại thuốc kê đơn cung cấp acid béo omega-3 liều cao (khoảng 4 gram mỗi ngày) giúp làm giảm mức triglyceride khoảng 30% ở những người bị cao máu.
Nhưng đối với những người bình thường có mức lipid khỏe mạnh và không bị thiếu hụt acid béo, việc bổ sung dầu cá không cần thiết miễn là họ ăn cá thường xuyên. Theo khuyến nghị của Hiệp Hội Tim Mạch Hoa Kỳ, chúng ta nên cố gắng ăn ít nhất hai khẩu phần 3.5 ounce cá béo mỗi tuần.
Theo một cuộc nghiên cứu khác trên tạp chí Nutrition & Diabetes, những người ăn cá hai lần mỗi tuần đã giảm đáng kể lượng LDL cholesterol so với những người bổ sung dầu cá.
Cá hồi là loại cá nổi tiếng là giàu omega-3, được khuyến khích nên thường xuyên ăn. (Hình: Nothing Ahead/Pexels)
2- Cải thiện tâm trạng
Chất béo chống viêm trong cá giúp duy trì cấu trúc và chức năng của màng tế bào trên khắp cơ thể, bao gồm cả màng tế bào được tìm thấy trong não. Đó có thể là lý do tại sao một số nghiên cứu đã chỉ ra rằng những người ăn nhiều hải sản sẽ giảm nguy cơ suy giảm nhận thức.
Cho đến nay, có rất ít bằng chứng chúng ta nên uống thuốc dầu cá để ngăn ngừa các tình trạng như chứng mất trí nhớ, nhưng các chất bổ sung có thể mang lại lợi ích cho các tình trạng thần kinh khác. Lấy ví dụ về chứng trầm cảm, nghiên cứu cho thấy rằng việc bổ sung dầu cá, đặc biệt là EPA, có liên quan đến việc giảm các triệu chứng trầm cảm, theo một phân tích tổng hợp trên tạp chí Translational Psychiatry đăng năm 2019.
3- Giảm huyết áp ở những người bị tăng huyết áp
Dầu cá có chứa một lượng vừa phải DHA và EPA đã được phát hiện để giảm huyết áp 5 mmHg ở những người bị tăng huyết áp, theo một nghiên cứu vào Tháng Ba, 2016, trên tạp chí The Journal of Nutrition. Mặc dù nghe có vẻ không nhiều nhưng mức giảm đó có thể giảm đến 20% nguy cơ mắc bệnh tim.
Hiện tại, phần lớn các nghiên cứu ủng hộ việc ăn uống cân bằng, ít sodium (muối), giàu trái cây, rau, chất béo có lợi cho tim thay vì bổ sung dầu cá để giảm mức huyết áp.
4-Ít đau khớp hơn
Những chất béo lành mạnh trong omega-3 đã được chứng minh là có thể ức chế việc sản xuất các hợp chất gây viêm như cytokine và interleukin trong cơ thể. Do đó, không có gì đáng ngạc nhiên khi các chất bổ sung dầu cá có liên quan đến việc cải thiện các triệu chứng ở những người mắc các bệnh viêm như viêm khớp dạng thấp (RA), theo các giáo sư tại trường đại học University of Oregon nhận định.
TÁC DỤNG PHỤ CỦA DẦU CÁ
Chuyên gia Tyler Preston cho biết các tác dụng phụ thường gặp khi nạp dầu cá vào cơ thể là ợ chua, buồn nôn và khó chịu về đường ruột. Đây là những vấn đề thường gặp khi ăn quá nhiều chất béo trong một lần.
Bạn có thể tránh vị tanh từ dầu cá bằng cách để thuốc vào tủ lạnh hoặc uống thuốc trong bữa ăn. Và lưu ý rằng liều lượng càng cao, nguy cơ phản ứng phụ càng lớn.
Cơ quan Quản Trị Thực Phẩm và Dược Phẩm (FDA) khuyến nghị chúng ta không nên nạp quá 5 gram EPA và DHA kết hợp mỗi ngày từ các chất bổ sung. Tuy nhiên, nếu bác sĩ kê đơn dầu cá cho bệnh tim, thì liều lượng có thể cao hơn.
Cụ bà bán cơm tấm hơn 20 năm bật mí bí quyết làm chả trứng gia truyền ngon ngất ngây
Ăn cơm tấm thì phải có chả trứng. Nhưng không phải ai cũng biết cách làm chả trứng ngon. Dưới đây là bí quyết làm chả trứng gia truyền của bà chủ quán cơm tấm, dùng để ăn với cơm hàng ngày cũng rất ngon.
Nguyên liệu
Thịt heo bằm: 400gr
Trứng gà: 6 quả
Nấm mèo: 5 tɑi nấm
Miến: khoảng 4 lọn
Cà rốt: 1/2 củ
Muối: 1/2 muỗng cà phê
Đường tгắng: 1 muỗng cà phê
Dầu ăn: 2 muỗng canh
Bột ngọt: 1/2 muỗng cà phê
Hành tím: 1 củ
Tiêu: 1/2 muỗng cà phê
Cách làm
– Thịt heo nên mua về rửa sạch tự băm cho an tâm nhen các bạn. Vì mua ngoài chợ, ngoài sạp ɫhường không được rửa hoặc rửa không sạch bằng mình làm. Nên chọn nạc dăm là ngon nhất. Sau khi rửa xong thì để ráo một cⱨút, cắt miếng vụn nhỏ nhỏ rồi bằm nhuyễn. Bằm sẽ ngon hơn xay vì khi ăn sẽ có độ dai ngon.
– Hành tím lột vỏ, rửa sạch, băm nhuyễn rồi cho vào cùng thịt băm cho thơm.
– Nấm mèo ngâm nước nóng khoảng 10 pⱨút cho mềm ra, cắt tɑi, rửa thật sạch trong các kẽ tɑi nấm. Cắt ʂợi rồi bằm nhỏ.
– Cà rốt gọt vỏ, rửa sạch, thái hạt nhuyễn. Miến ngâm nước cho mềm, cắt khúc chừng 5cm.
– Cho nấm, cà rốt, miến vào cùng thịt. Sau đó nêm nếm tất cả định lượng gia vị phía trên vào.
– Trứng lấy 3 quả tách lấy lòng đỏ để riêng. Còn lại cho hết vào hỗn hợp trên. Đảo đều thật đều cho ngấm.
– Thoa ít dầu lên khuôn cho dễ lóc, đổ hỗn hợp thịt chả vào, dàn đều mặt. Cho vào nồi hấp cách thủy khoảng 20 pⱨút, lấy tăm xiên thử thấy không dính tăm là chả đã chín.
– Đánh tan 3 lòng đỏ trứng đã tách lúc trước, đổ lên mặt chả, lắc lắc nhẹ cho phủ kín đều mặt chả. Cho vào nồi hấp tiếp 10 pⱨút nữa cho chín trứng. Có thể cắt vài lát ớt, bỏ lên bề mặt lúc đổ trứng vào, chả sẽ вắt mắt hơn đó..,..