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Ottawa
Cet article concerne la capitale du Canada. Pour les autres significations, voir Ottawa (homonymie).
Ottawa | ||
Armoiries | Drapeau d'Ottawa | |
De haut en bas et de gauche à droite: Parlement du Canada, le Monument commémoratif de guerre, le musée des beaux-arts du Canada et le canal Rideau. | ||
Administration | ||
---|---|---|
Pays | Canada | |
Province | Ontario | |
Statut municipal | Ville | |
Maire | Jim Watson | |
Démographie | ||
Gentilé | Ottavien(ne) | |
Population | 883 391 hab. (20111) | |
Densité | 316 hab./km2 | |
Population de l'aire urbaine | 1 236 324 hab. | |
Géographie | ||
Coordonnées | 45° 25′ 20″ nord, 75° 41′ 43″ ouest | |
Superficie | 279 700 ha = 2 797 km2 | |
Divers | ||
Fuseau horaire | HNE (UTC−05:00) | |
Code géographique | 35 06008 | |
Devise | Advance-Ottawa-En Avant | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Ontario
| ||
Liens | ||
Site web | www.ottawa.ca [archive] | |
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Ottawa est la capitale du Canada. La ville est située dans l'est de l'Ontario, sur la rive sud de la rivière des Outaouais, face à la ville québécoise de Gatineau.
La ville est fondée en 1826 lors de la construction du canal Rideau et porte d'abord le nom de Bytown. Le , l'emplacement est choisi pour accueillir la nouvelle capitale de la province du Canada. Devenue capitale de la Confédération canadienne, Ottawa accueille aujourd'hui les institutions fédérales du pays, tels que le Parlement et les résidences du gouverneur général et du Premier ministre.
Ottawa compte 883 391 habitants, ce qui en fait la quatrième ville la plus peuplée du Canada. Elle appartient à la région de la capitale nationale qui abrite 1,2 million d'habitants.
Ottawa compte un grand nombre de francophones2. Dans la capitale canadienne, 63.7 % de ses habitants déclarent avoir l'anglais comme langue maternelle et 15 % le français avec 34.1 % des habitants parlant les deux langues en 20113.
Sommaire
[masquer]Histoire[modifier | modifier le code]
La région d'Ottawa fut pendant longtemps un établissement de la nation des Outaouais (Ottawa en anglais ; Odawa en algonquin), d'où son nom actuel. La rivière des Outaouais bordant la ville était appelée Kichi Sibi ou Kichissippi par les Algonquins, signifiant « Grande rivière ».
Le premier établissement européen de la région fut celui du fermier Philemon Wright, natif du Massachusetts aux États-Unis, qui s'établit en 1800, du côté québécois de la rivière, sur l'actuel site de Hull. Wright découvrit qu'il était possible de transporter des billots de bois depuis la vallée d'Ottawa jusqu'à Montréal grâce au flux de la rivière, ce qui fit accroître considérablement le nombre de colons s'établissant dans la région.
Durant la guerre de 1812, les États-Unis ayant tenté d'envahir l'Amérique du Nord britannique, il est décidé qu'un canal serait construit afin de contourner la portion du fleuve Saint-Laurent se rétrécissant près de l'État de New York et d'éviter les éventuelles attaques américaines. Le lieutenant-colonel John By entreprit d'installer sur la colline surplombant la rivière un campement afin de superviser la construction de ce qui deviendrait le Canal Rideau. Sous la direction du gouverneur, il y fit construire un hôpital ainsi que plusieurs casernes militaires (en anglais : barracks) afin de loger ses hommes sur la colline alors complètement boisée, qui devint connue sous le nom de Barracks Hill. Il désigna également deux sites devant contenir les futurs colons, l'un à l'ouest de la colline, la haute-ville et l'autre à l'est de l'entrée du futur canal, la basse-ville. En 1828, le village de près de 1 000 habitants prit le nom de son fondateur, Bytown. La ville devint rapidement le centre de l'industrie du bois au Canada. En 1855, dans le but d'assurer à la ville une candidature plus éloquente lors du choix de la capitale canadienne, elle fut renommée sous son nom actuel, Ottawa.
Le 4, Ottawa fut choisie comme capitale de la province du Canada-Uni par la reine Victoria, dans le but de résoudre un conflit opposant Montréal, Toronto, Québec et Kingston, toutes souhaitant devenir capitale de la colonie. Ottawa fut finalement désignée capitale en raison de sa situation géographique, sur la frontière entre le Haut-Canada et le Bas-Canada (afin de ne favoriser ni les anglophones ni les francophones) et de la distance qui la séparait de la frontière avec les États-Unis, la protégeant d'une éventuelle attaque américaine. La ville possédait également le terrain choisi pour la construction du siège du gouvernement, d'où la vue sur la rivière était impressionnante. Ce choix, étonnant pour plusieurs fut considérablement critiqué, étant donné le caractère très rural et éloigné de la ville à l'époque.
Le débutèrent les travaux de construction des édifices du Parlement du Canada sur Barracks Hill qui devint alors la colline du Parlement.
Le , la ville devint la capitale du Canada, à la suite de la Confédération des colonies pour former un pays.
Après l'incendie de 1916, qui ne laissa intact que la bibliothèque du parlement, la reconstruction des édifices est entreprise pour se terminer quatre ans plus tard, le , date de la première session du corps législatif du gouvernement dans les nouveaux bâtiments.
Administration[modifier | modifier le code]
Le Conseil municipal d'Ottawa est l’organe décisionnel principal de la ville. Il est composé de 24 membres : le maire, et 23 conseillers municipaux.
Géographie[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
La ville d'Ottawa est soumise au climat continental. En effet, sa position éloignée du littoral lui procure une forte amplitude thermique. La température maximale jamais enregistrée a été de 37,8 °C et la température minimale de −38,9 °C. La température moyenne à Ottawa est de 6,3 °C.
La ville est bien arrosée puisqu'il pleut entre 800 mm et 900 mm par an5. Ces précipitations se répartissent tout au long de l'année. On compte en moyenne 86 jours de pluie par an et même si généralement il neige en décembre, janvier, février et mars, ce sont également les mois ayant le plus de jours de pluie, en moyenne huit. Le mois d'août est le mois le plus sec avec en moyenne six jours de pluie. Cependant, les quantités mensuelles de pluie sont beaucoup plus grandes de mai à novembre alors que de la fin novembre à la mi-avril, il tombe un peu plus de 200 cm de neige5.
Un des événements météorologiques les plus marquants de la région s'est produit en janvier 1998 alors qu'une tempête de pluie verglaçante a laissé plusieurs dizaines de millimètres de glace en cinq jours. Cette « crise du verglas » a paralysé tout l'est de l'Ontario et le sud-ouest du Québec.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −14,8 | −12,7 | −7 | 1 | 7,5 | 12,9 | 15,5 | 14,3 | 9,6 | 3,3 | −2,4 | −10,1 | 1,4 |
Température moyenne (°C) | −10,3 | −8,1 | −2,3 | 6,3 | 13,3 | 18,5 | 21 | 19,8 | 15 | 8 | 1,5 | −6,2 | 6,4 |
Température maximale moyenne (°C) | −5,8 | −3,4 | 2,5 | 11,6 | 19 | 24,1 | 26,5 | 25,3 | 19,8 | 12,7 | 5,4 | −2,3 | 11,3 |
Record de froid (°C) | −37,8 | −38,3 | −36,7 | −20,6 | −7,2 | 0 | 3,3 | 1,7 | −4,4 | −12,8 | −23,4 | −38,9 | −38,9 |
Record de chaleur (°C) | 11,7 | 12,2 | 25,6 | 31,2 | 35 | 36,7 | 37,8 | 37,8 | 36,7 | 29,4 | 23,3 | 16,1 | 37,8 |
Ensoleillement (h) | 122,4 | 114,1 | 168,5 | 187,5 | 210,5 | 274 | 301,4 | 231,9 | 211,5 | 148,8 | 92,4 | 68,8 | 2 131,7 |
Précipitations (mm) | 64,2 | 51,6 | 64,9 | 67,7 | 81 | 91,2 | 88,9 | 87,6 | 86,8 | 79,1 | 77 | 74,1 | 914,2 |
dont neige (cm) | 53,9 | 43,5 | 38,3 | 11,3 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3,7 | 20,2 | 52,5 | 223,5 |
Humidité relative (%) | 76,5 | 74,9 | 73,7 | 73,5 | 76,1 | 81,1 | 84,4 | 87,9 | 89,6 | 86,1 | 83,5 | 81,8 | 80,8 |
Source : Environnement Canada5
Économie et société[modifier | modifier le code]
L'économie de la ville est basée sur les activités des ministères et organismes du gouvernement fédéral ainsi que du parlement canadien, mais il y a une importante frange d'emploi dans les secteurs des hautes technologies et du tourisme. Les pôles touristiques de la région incluent la colline du Parlement, le marché By, 24, promenade Sussex (résidence officielle du Premier ministre), Rideau Hall (résidence officielle du gouverneur général).
Ottawa regroupe aussi plusieurs musées, dont le Musée des beaux-arts du Canada et le Musée canadien de la guerre (le Musée canadien de l'histoire est situé à Gatineau). Trois universités sont implantées à Ottawa : l'université d'Ottawa, l'université Carleton et l'université Saint-Paul.
La ville d'Ottawa est desservie par l'aéroport international MacDonald-Cartier d'Ottawa. Elle est le terminus du canal Rideau.
Démographie[modifier | modifier le code]
D'après le recensement de 20066, il y a 812 129 habitants, 340 732 ménages et 222 150 familles qui vivent dans la ville. La densité de population est de 292,3 habitants/km2.
Langues[modifier | modifier le code]
La langue officielle est l'anglais. La connaissance des langues est ainsi répartie6 :
- anglais seulement: 479 740 ;
- français seulement: 12 985 ;
- anglais et français: 298 245 ;
- ni anglais ni français: 10 305.
Du point de vue des langues maternelles, la ville est à 14,2 % francophone, à 62,4 % anglophone et à 20,4 % allophone6.
Ethnicité[modifier | modifier le code]
- Canadiens, 463 280 personnes (pour la plupart d'origines anglaise/française/irlandaise ayant vécu au Canada pendant plusieurs générations) ;
- Français, 272 085 ;
- Anglais, 200 000 ;
- Irlandais, 183 130 ;
- Écossais, 152 215 ;
- Allemands, 63 295 ;
- Italiens, 37 440 ;
- Chinois, 31 595 ;
- Autochtones, 25 780 ;
- Polonais, 23 695.
Famille[modifier | modifier le code]
Il y a 210 875 familles dont 72,8 % sont des couples mariés vivant ensemble, 11,1 % sont des couples en union libre, et 13,2 % des familles monoparentales où le parent est de sexe féminin.
Âge[modifier | modifier le code]
Composition selon l’âge de la population : 25,3 % des habitants ont moins de 19 ans, 6,9 % ont de 20 à 24 ans, 32,5 % de 25 à 44 ans, 23,8 % de 45 à 64 ans, et 11,5 % ont 65 ans et plus. L'âge moyen est de 36,7 ans. La répartition hommes/femmes pour l'ensemble des groupes d'âge est de 95,1 femmes pour chaque centaine d'hommes. Par contre, pour chaque centaine de femmes de 18 ans et plus, on compte 92,1 hommes.
Le revenu individuel moyen est de 39 713 dollars canadiens et le revenu familial moyen est de 73 507 $. Les hommes ont un revenu moyen de 47 203 $ et les femmes de 31 641 $. Les revenus par habitant sont de 23 061 $.
Ancienne ville d'Ottawa | Nouvelle ville d'Ottawa | |
---|---|---|
Population (2001) | 337 031 | 774 072 |
Population (1996) | 323 340 | 721 136 |
% variation (1996-2001) | 4,2 | 7,3 |
Logements privés | 155 536 | 310 132 |
Densité (hab/km2) | 3059,7 | 278,6 |
Superficie (km2) | 110,15 | 2 778,64 |
Culture et communication[modifier | modifier le code]
Attraits touristiques[modifier | modifier le code]
En tant que capitale du Canada, Ottawa possède plusieurs sites d'intérêt, musées et institutions qui attirent un grand nombre de visiteurs, notamment :
- la colline du Parlement
- le 24, promenade Sussex, résidence officielle du Premier ministre
- Rideau Hall, résidence officielle du Gouverneur général
- le canal Rideau
- le Musée des beaux-arts du Canada
- le Musée canadien de la guerre
- le Musée des sciences et de la technologie du Canada
- le Musée de l'aviation du Canada
- le Musée canadien de la nature
- le Musée canadien de la photographie contemporaine
- le Monument commémoratif de guerre du Canada et la tombe du Soldat inconnu
- le Monument aux Valeureux
- le Monument au maintien de la paix
- le Monument canadien pour les droits de la personne
- le Château Laurier, un hôtel historique
- le Centre national des Arts
- les chutes de la rivière Rideau
- le Centre Canadian Tire, aréna où jouent les Sénateurs d'Ottawa
- l'Ambassade de France au Canada
- le Muséoparc Vanier
- le Musée Bytown7, patrimoine matériel et culturel de la région d'Ottawa
- le Musée Diefenbunker8, musée canadien de la Guerre froide
- le Musée de Nepean9
- le Lieu historique national du domaine Billings10
Transports[modifier | modifier le code]
Transport en commun[modifier | modifier le code]
Les transports en commun sont assurés par OC Transpo dont le réseau comporte des circuits locaux d'autobus à arrêts fréquents, des circuits rapides sur voie réservée appelés « Transitway » et un train-tram appelé « O-Train ». La Société de transport de l'Outaouais (STO), qui dessert Gatineau du côté québécois de la rivière des Outaouais, compte certains circuits vers la ville d'Ottawa et OC Transpo fait de même vers Gatineau. Le tout donne un réseau fort dense de transport en commun. Les titres de transport des deux réseaux sont valides sans supplément sur les lignes régulières.
VIA Rail offre des trains vers Montréal et Toronto. Greyhound et Voyageur relient Ottawa avec plusieurs destinations ontariennes et québécoises directement, et avec le reste du Canada et des États-Unis par correspondance à partir de la station centrale.
Maritimes[modifier | modifier le code]
Ottawa est au confluent des rivières des Outaouais et Rideau. Après la guerre de 1812, la construction du canal Rideau a été entreprise afin de relier les colonies britanniques du Haut et Bas-Canada en évitant la proximité de la frontière américaine le long du fleuve Saint-Laurent entre Cornwall et Kingston. Ces deux liens maritimes ont grandement aidé au développement de la région, surtout en permettant le transport du bois des forêts plus au nord.
Depuis le développement des routes après la Seconde Guerre mondiale et l'interdiction du flottage du bois dans les années 1970, le transport maritime a graduellement disparu, mais celui de plaisance a pris la relève. Le canal Rideau est particulièrement prisé en été par les navigateurs et en hiver il se transforme en patinoire linéaire11.
Réseau routier et accès[modifier | modifier le code]
La ville d'Ottawa possède un réseau routier connectant tous les secteurs de la ville en plus de la connecter au reste de l'Ontario et à sa ville voisine, Gatineau.
Autoroute 417 – La Queensway[modifier | modifier le code]
L'autoroute 417, surnommée la « Queensway » (« voie de la Reine », car la Reine Élisabeth en a lancé les travaux le 15 octobre 195712), est l'épine dorsale du réseau routier de la ville. Les kilomètres 108 à 145 traversent la grande région d'Ottawa, incluant ses banlieues. Elle arrive de l'est dans le secteur de Gloucester, au sud-ouest d'Orléans. Elle possède quatre échangeurs reliant ce secteur, soit les sorties 108 (Hunt Club Road), 110 (Walkey Road, vers l'aéroport), 112 (Innes Road) et 113 (route 174 est, Orléans, Rockland, Aviation Pkwy.). À la hauteur de cet échangeur surnommé le « Split », elle bifurque vers l'ouest en devenant une autoroute plus large, à huit voies (quatre et quatre).
Elle se dirige par la suite pendant neuf kilomètres vers l'ouest-sud-ouest, en possédant sept échangeurs vers le secteur Vanier et le centre-ville, soit les sorties 115 (Boul. Saint-Laurent), 117 (Vanier Pkwy.), 118 (Nicholas Ave., est du centre-ville, Gatineau), 119 (Metcalfe Avenue, Bank Street, centre financier), 120 (Bronson Ave., ouest du centre-ville, aéroport), 121 (Booth Street) et 122 (Parkdale Ave.). Elle tourne ensuite vers le sud-ouest pour traverser le secteur de Nepean avec les sorties 123 (Island Park Dŕ.), 124 (Carling Ave.), 126 (Maitland Ave.), 127 (Woodroffe Ave.), 130 (Ottawa River Pkwy.) et 131 (Autoroute 416 sud, Kingston). Elle continue vers l'ouest-sud-ouest à travers Kanata entre les sorties 132 et 145, où elle bifurque vers le nord pour s'éloigner progressivement du grand Ottawa.
La 417 est la principale autoroute connectrice du grand Ottawa et demeure très congestionnée aux heures de pointe.
Autres artères importantes[modifier | modifier le code]
L'autoroute 416 passe dans l'ouest de Nepean et relie globalement la 417 à la 401 vers Kingston et Toronto. La Ottawa River Parkway est un long boulevard à accès limité suivant la rive sud de la rivière des Outaouais entre le pont du Portage et la 417. Les rues Rideau et Wellington sont les principales artères connectrices du centre-ville d'Ottawa (en direction Ouest-Est), passant près du parlement Canadien et du château Laurier.
Voici la liste des principaux axes Ouest-Est de la ville (colonne de gauche) et Nord-Sud (colonne de droite).
- Sussex Drive
- Richmond Road
- Scott Street
- Queen Avenue
- King Street
- St. Patrick Street
- Murray Street
- Somerset Street
- Wellington Street/Rideau Street/Montreal Road
- Beechwood Avenue
- Murray Avenue
- Baseline Road
- Walkey Road
- Carling Avenue
- Héron Road
- McArthur Avenue
- Donald Street
- Ottawa River Parkway
- Smyth Road
- Bronson Avenue
- Nicholas Avenue
- King Edward Avenue
- Parkdale Avenue
- Bank Street
- O'Connor Street
- Metcalfe Street
- Elgin Avenue
- Sussex Drive
- Vanier Parkway
- Saint-Laurent Boulevard
- Dalhousie Street
- Island Park Drive
- Booth Street
- Maitland Avenue
- Aviation Parkway
- Queen Elizabeth Drive
- Colonel By Drive
- Riverside Drive
Ponts au-dessus de la rivière des Outaouais[modifier | modifier le code]
Il existe actuellement cinq ponts reliant Ottawa à Gatineau, au Québec. Un nouveau pont autoroutier enjambant la rivière est présentement à l'étude.
Le pont Macdonald-Cartier est le seul pont autoroutier à relier les deux villes. Il est le terminus sud de l'autoroute 5 du Québec et le terminus nord de la rue King Edward, vers l'est du centre-ville. Sur le pont, la limite de vitesse est de 70 km/h, demeure au Québec, mais descend à 40 km/h sur le territoire Ontarien tout juste après le pont.
Le Pont Alexandra est le plus vieux pont entre les deux rives, autrefois un pont ferroviaire. Il possède 1 voie par direction et la limite de vitesse est de 50 km/h. Il est la continuité du boulevard des Allumetières de Gatineau et des rues St. Patrick et Murray d'Ottawa.
Le pont du Portage possède 6 voies et relie la rue Wellington au boulevard Maisonneuve dans le centre-ville de Gatineau. La limite de vitesse est de 50 km/h.
Le pont des Chaudières est le plus petit pont reliant les deux villes, étant situé à l'emplacement d'un barrage hydroélectrique. Il constitue l'extrémité de Booth Street d'Ottawa, et relie la ville au boulevard Alexandre-Taché de Gatineau.
Le pont Champlain est le pont le plus ouest, possédant trois voies, interchangeables dans les heures de pointes. Il est la continuité de la Island Park Drive et rejoint le chemin d'Aylmer. La limite de vitesse est de 60 km/h sur ce pont.
Aéroport[modifier | modifier le code]
L'aéroport international MacDonald-Cartier accueille, selon les statistiques de janvier 1998, une centaine de vols chaque jour:
- Code OACI: CYOW ;
- Année d'établissement: 1928 comme terrain du Ottawa Flying Club, devient un aéroport durant la Seconde Guerre Mondiale et reconstruction la plus récente en 2003 ;
- Compagnies canadiennes: Air Canada, West Jet, Air Transat, First Air, Porter Airlines ;
- Compagnie américaines: United Express, Shuttle America, American Eagle,
L'aéroport de Gatineau dessert la région également pour des vols d'affaires et quelques vols régionaux.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Blasonnement13 | Signification13 | |
---|---|---|
Écu | D'argent à une croix ondée d'azur chargée d'un filet en croix ondé d'argent et cantonnée au un de la couronne royale au naturel et au quatre d'une feuille d'érable de gueules, au chef du même chargé d'un astrolabe accosté à dextre de deux flèches passées en sautoir, le tout d'argent, et brochant sur elles, l'aviron d'un canot indien d'or la pale en haut et, à senestre, d'une pelle et d'une pioche d'argent passées en sautoir et, brochante sur elles, une grenade d'or enflammée au naturel. | La croix ondulée représente la rivière des Outaouais et ses affluents, la rivière Rideau et la rivière Gatineau. La couronne et la feuille d'érable rappelle la désignation d'Ottawa comme capitale par la reine Victoria. L'aviron et les flèches symbolise la Première Nation des Outaouais, premiers habitants de la région, l'astrolabe représente Samuel de Champlain, premier explorateur européen, les autres outils rappellent les Royal Engineers qui on construit le canal Rideau sous la direction du lieutenant-colonel By. |
Cimier | Un pin blanc fruité au naturel chargé d'un besant d'or surchargé d'un chêne arraché englanté au naturel. | Le pin blanc rappelle la première économie de la région d'Ottawa, le cercle avec le chêne est inspiré de l'ancien sceau de Bytown. |
Supports | À dextre, un équarrisseur de bois de 1850 tenant de sa main dextre une hache à équarrir la lame en bas, à senestre, un officier du Civil Service Rifle Regiment, les tenants debout sur un monticule herbeux semé de pommes de pin, le tout au naturel; | L'équarrisseur symbolise l'industrie historique du bois à Ottawa, l'officier le service public de la capitale. |
Devise | « Advance Ottawa En avant » | La devise actuelle est tirée de la devise de la ville d'Ottawa avant la fusion : « City of Ottawa · Advance ». |
Éducation[modifier | modifier le code]
Ottawa compte plusieurs établissements d'enseignement supérieur :
- l'université d'Ottawa, université bilingue fondée en 1848. En 2008, l'université comptait 36 244 étudiants, répartis dans dix facultés.
- l'Université Saint Paul, institut catholique bilingue, gérée depuis un siècle et demi par la Congrégation des Oblats de Marie Immaculée.
- l'université Carleton, université internationale fondée en 1942.
- le Collège algonquin, institution d'enseignement post-secondaire anglophone spécialisée dans les arts appliqués et la technologie.
- la Cité collégiale.
Police[modifier | modifier le code]
Ville-capitale, la sécurité à Ottawa est assurée par plusieurs services :
- le Service de police d'Ottawa, fondée en 1855, salariant 1 138 policiers assermentés (armés de Glock 22) disposant de 520 véhicules (dont 5 bateaux et un aéronef) et 362 personnels civils répartis en 5 zones sous l'autorité d'un chef constable ;
- la Police provinciale de l'Ontario ayant pour juridiction les autoroutes et l'aéroport ;
- la Gendarmerie royale du Canada assure la sécurité des ambassades et la surveillance des artères sous juridiction fédérale.
Archevêché[modifier | modifier le code]
Équipes sportives[modifier | modifier le code]
Équipe | Ligue | Stade | Création | Titres |
---|---|---|---|---|
Lynx d'Ottawa | International League (baseball) | Lynx Stadium | 1993 | 1 |
Voyageurs d'Ottawa | Ligue Can-Am (baseball) | Stade d'Ottawa | 2008 | 0 |
Ottawa Fury FC | NASL (football/soccer) | Keith Harris Stadium | 2005 | 0 |
Sénateurs d'Ottawa | LNH (hockey sur glace) | Centre Canadian Tire | 1992 | 0 |
67 d'Ottawa | OHL (hockey sur glace) | Ottawa Civic Centre | 1967 | 3 |
Ottawa Harlequins | RCSL (rugby à XV) | Twin Elm Rugby Park | 1999 | 4 |
Rouge et Noir d'Ottawa | Ligue canadienne de football (football canadien) | Frank Clair Stadium | 2010 | 1 |
La ville d'Ottawa a aussi accueilli deux équipes jouant dans la Ligue canadienne de football : les Rough Riders (de 1958 à 1996) et les Renegades (de 2002 à 2005). Une nouvelle franchise a été accordée en 2010 (Rouge et Noir d'Ottawa, ou RedBlacks), mais ne commence ses activités qu'en 2014.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Dan Boyle, joueur de hockey évoluant avec les Rangers de New York
- Rod Brind'Amour, joueur de hockey retraité
- Alanis Morissette, chanteuse
- Denis Potvin, joueur de hockey du Temple de la Renommée de hockey
- Paul Anka, chanteur
- Rich Little
- Lorne Greene, acteur et producteur
- Jean-Gabriel Pageau, joueur de hockey évoluant avec les sénateurs d'Ottawa
- Cody Ceci, joueur de hockey évoluant avec les sénateurs d'Ottawa
- Dan Aykroyd, acteur
- Sandra Oh, actrice
Jumelages[modifier | modifier le code]
- Catane (Italie)
- Le Caire (Égypte)
- Pékin (Chine) depuis 1999
- Washington (district de Columbia) (États-Unis)
- Campobasso (Italie)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Profil du recensement : Ottawa [archive] - Statistique Canada
- http://ottawa.ca/en/city-hall/your-city-government/policies-and-administrative-structure/bilingualism-policy [archive]
- http://www.ocol-clo.gc.ca/fr/publications/portrait-linguistique-ottawa [archive]
- Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec. 1841-1896, Les éditions du Septentrion, , p. 86
- Environnement Canada, « Normale climatique au Canada 1971 - 2000 » [archive], (consulté le 4 mai 2008)
- « Profils des communautés de 2006 » [archive], Statistique Canada
- (fr+en) Musée Bytown [archive]
- (fr+en) Musée Diefenbunker [archive]
- (fr+en) Musée de Nepean [archive]
- (fr+en) Lieu historique national du domaine Billings [archive] - Site officiel de la ville
- « Le canal Rideau, la plus longue patinoire au monde » [archive], Commission de la Capitale nationale (consulté le 29 juin 2007)
- (en) The Queensway Began with a Royal Blast: Flashback to 1957 [archive] - Peter Robertson, Carlington Community Association, 5 mars 2008
- « Ville d'Ottawa » [archive], Registre public des armoiries
Annexes[modifier | modifier le code]
đến parc Gatineau
Au revoir Ottawa-Gatineau
lên đường đi thăm ngàn đảo
Gatineau Park
From Wikipedia, the free encyclopedia
Gatineau Park | |
---|---|
IUCN category II (national park)
| |
Pink Lake at the end of October
| |
Location | Gatineau / Les Collines-de-l'Outaouais Regional County Municipality, Quebec, Canada |
Nearest city | Gatineau |
Coordinates | 45°35′N 76°00′WCoordinates: 45°35′N 76°00′W |
Area | 361.31 km2 (139.50 sq mi) |
Established | 1938 |
Governing body | National Capital Commission |
http://www.ncc-ccn.gc.ca/places-to-visit/gatineau-park |
Gatineau Park (French: Parc de la Gatineau) is located in the Outaouais region of Quebec, Canada. Administered by the National Capital Commission as part of the National Capital Region, Gatineau Park is a 361 square kilometres (139 sq mi) wedge of land extending north and west from the city of Gatineau QC. With a perimeter of 179.2 kilometres (111.3 mi), the park includes parts of the municipalities of Chelsea, Pontiac, La Pêche, and the City of Gatineau. The main entrance to the park is 4 kilometres (2.5 mi) north of downtown Ottawa, Ontario.
The park's area has a long history of human inhabitation and usage predating the arrival of European settlers. Its more recent pre-park history includes various forms of human exploitation such as farming, logging, hunting, and industrial activity. The idea of creating a park in the Gatineau Hills for recreational purposes was proposed as early as 1903. In 1938 money was allotted for the acquisition of Gatineau woodlands (for preservation) and the construction of a parkway.
The Government of Canada maintains a conference centre at Meech Lake, known as Willson House, the site of meetings leading to a failed attempt to reform Canada's Constitution in 1987, the Meech Lake Accord.
There are significant ongoing controversies about the administration of the park, including its status as the only federal park that is not part of the national parks system, the existence and construction of private residences inside it, residents' extensive violation of shoreline protection bylaws at Meech Lake,[1] and changes to its boundaries without the knowledge of parliament. For instance, inspection reports carried out by the Municipality of Chelsea in 2013 and 2015 confirm that 119 structures have been built without permit at Meech Lake, and that 80% of Meech Lake residents whose properties were inspected continue to violate county bylaw MRC 137-09 several years after it was adopted.[2]
Contents
[hide]History and politics[edit]
Although advocated by Dominion Parks Commissioner James Harkin to be the first national park outside the Rocky Mountains, it remains the only federal park that is not a national park,[3][4] a situation that has direct repercussions on its ecology, boundaries, and land mass.
Created in 1938, Gatineau is the only federal park not protected by the National Parks Act, largely as a result of former Prime Minister William Lyon Mackenzie King's caution, fear of criticism, and desire for privacy.[5][6]
Gatineau Park was not only the first national park advocated for Quebec, it was also intended as the first one outside the Rocky Mountains. As well, it was to be the first national park created by the first parks service in the world, the Dominion Parks Branch.
On December 3, 1913, Dominion Parks Commissioner James B. Harkin wrote to Deputy Minister of the Interior William Cory, arguing for the creation of a nationwide system of parks, the first of which was to be Gatineau Park. In his memo, Harkin said:
- "The East has no national parks like those in the Rockies, and it is proposed that the country develop a broader scheme of parks than exists in any other country […] Bringing into effect the proposed Gatineau Park […] would, I think, most easily commence this scheme."[4][7][8]
A few months later, on Cory's suggestion, Harkin wrote Quebec Minister of Mines and Forests Charles Devlin inquiring whether he would help establish a national park in the Gatineau district. Although provincial officials wrote back that the matter would receive their minister's immediate attention, Devlin died before he could follow up on Harkin's request, and no further response was ever received.[3] With the First World War intervening shortly thereafter, the government of Canada had to tend to more pressing matters.[5]
On April 7, 1927, the idea of creating a Gatineau national park was again raised in the House of Commons, where MPs considered a bill to create the Federal District Commission, which would build parks and parkways on both sides of the Ottawa River. During debate, however, Conservative MP John Edwards accused Prime Minister King of wanting to create a park around his Kingsmere property and ease access to it by building a parkway. Though he denied the charge, the criticism would shape King's subsequent decisions regarding the park.[5][9]
It would take another eleven years for the park to be created in embryonic form on July 1, 1938,[5] as a result of efforts by Percy Sparks of the Federal Woodlands Preservation League. By choosing to create the park through gradual property acquisition, the King government allowed private property to continue existing in Gatineau Park—a situation that has prevented the park from becoming a national park.
Today, the National Capital Commission manages the park, along with all federal lands and buildings in Canada's National Capital Region. Its policies on park boundaries,[10] land management and ownership,[11] as well as on residential construction in the park, have been the subject of controversy.[12]
To address these issues, several private members’ bills have been introduced in the Senate and House of Commons since 2005.[13][14][15][16][17][18] The federal government also tabled its own Gatineau Park legislation in June 2009 and April 2010.[19][20][21][22][23][24] None of the bills tabled so far has been enacted into law.
The latest government legislation on the subject, Bill C-20, was reported back to the House of Commons on November 15, 2010. However, it died on the Order Paper before it could be given third reading when the 40th parliament was dissolved.
In the fall of 2010, a controversy broke out in the press pertaining to the rehabilitation of Trail no. 1 in Gatineau Park.[25] According to published reports, the contractor hired by the NCC had laced the trail with broken glass and other debris; the NCC reacted to this news by hiring an engineering firm to study the problem.[26] Its report concluded that garbage spread along the trail was within acceptable standards, a conclusion that park advocates met with scepticism.[27][28] The NCC also confirmed staff for the contractor were not certified in the maintenance of summer trails in the park, as required by their contract.[29]
More recently, on April 30, 2014, the Conservative government defeated the latest private member's bill pertaining to Gatineau Park, a bill that had been tabled by Hull-Aylmer NDP MP Nycole Turmel. The Conservatives argued that the bill (C-565)was too restrictive, since it applied only to Gatineau Park and not to other green space in the National Capital Region. They also said they voted against it because they intended to re-introduce their own legislation in the near term. According to park activists, C-565, though seriously flawed, should have been sent to committee for study and amendment.[30]
Building on the work of the predecessor Federal Woodlands Preservation League, the modern-day New Woodlands Preservation League and its Gatineau Park Protection Committee advocate greater public access to the park while opposing residential development inside it.[31][32][33][34][35]
Sites and activities[edit]
Gatineau Park is a recreational destination offering public facilities including beaches, campgrounds, picnic areas, trails, and parkways. There are 165 km (103 mi) of hiking trails and 90 km (56 mi) of trails for mountain bikes and the Trans Canada Trail passes through the park. The park is also popular with cyclists where many routes are quite steep and very demanding on legs, heart and lungs.[36]
Beaches are located at Meech Lake, Lac Phillipe and La Pêche Lake. While no camping is allowed at Meech Lake, there are campgrounds at the other two lakes. All three lakes are open to canoeists, but gas motor boats are only allowed at Meech Lake due to the presence of many private properties.[37]
Cross-country skiing is one of the park's main recreational activities. Nearly 200 km (120 mi) of cross-country trails criss-cross the park, which hosts the annual Gatineau Loppet ski race (formerly known as Keskinada Loppet). Downhill skiing and snowboarding are engaged in at Camp Fortune.[38]
During the summer months, Camp Fortune offers an aerial experience including ziplines and treetop obstacles.[39]
Although the practice is not formally permitted in the park, some of the more secluded corners are popular with nudists.[40] In particular there is an unofficial nude beach that has been in use since the late 1930s. Located northwest of parking lot P11 on trail 36, the beach is extensively used by members of Ottawa's gay community.[41]
The Mackenzie King Estate, the former summer home of William Lyon Mackenzie King, the tenth Prime Minister of Canada, with its 231 hectares of landscaped green space, is located south of Kingsmere Lake. The cottages, including Kingswood and the primary residence, Moorside, were recently restored and now feature interactive exhibits about Mackenzie King's era.[42] There is a café and tea room[43] at the estate. The estate also features the picturesque collection of stone ruins[44] and a small waterfall that runs down the escarpment near Moorside.[45] Mackenzie King donated his estate to the people of Canada at his death in 1950.
Located at Kingsmere, the official residence of the Speaker of the Canadian House of Commons since 1955, and known as The Farm, was part of William Lyon Mackenzie King's estate. This rural property consists of a renovated farmhouse and five outbuildings surrounded by 1.74 hectares (4 acres) of fields and forests. The residence is closed to the public, but a virtual tour is available.[46]
Also located inside the park is the Prime Minister of Canada's country retreat and official summer residence Harrington Lake, also called Lac Mousseau.[47]
At the end of the Gatineau Parkway, Champlain lookout provides a spectacular view of the Ottawa Valley from high atop the Eardley Escarpment. When leaves change colour in fall, tourists and locals are drawn to the park's lookouts, roads, and pathways to enjoy the autumn scenery.[48]
Pink Lake is a meromictic lake found in the park. Tiny algae in the lake give it a bright green colour. The lake's name comes from the Pink family who originally owned property in the area.[49] The park includes many other lakes.
King Mountain, the highest peak in Gatineau, rising an almost vertical 345 m (1,132 ft) from the Eardley Escarpment, was the first triangulation point in Canada. Also, the mountain's unique positioning provides an interesting spectrum of vegetation ranging from evergreen and deciduous forests to windswept savannas. The mountain is also home to a number of trees which are rare in the area, including some that are nearly 600 years old.[50][51] For many years, a 30-foot-high (9.1 m) red-coloured cedar cross was located on top of King Mountain. Originally erected by Old Chelsea's parish priest, Father Maguire, it could be seen for miles around. It eventually rotted and fell over the cliff.[52]
Wildlife[edit]
Gatineau Park provides habitat for many species of birds including the pileated woodpecker and common loon. Turkey vultures and migrating hawks may be observed soaring on the thermals above the Eardley Escarpment. The park is also home to a large population of beavers and white-tailed deer, as well as black bears and two wolf packs in the more remote sections.[53]
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