« La croisière dont je rêvais depuis toujours »
Christiane et moi venons de réaliser un vieux rêve. Une croisière fluviale sur le Rhin, Main et le Danube. Je vous le dis tout de go : ce fut 1700 kilomètres de pur bonheur. Jamais nous n’aurions cru que c’était aussi génial ! L’un des plus beaux voyages au catalogue d’Incursion Voyages.
Nous étions 39 croisiéristes, quarante, avec notre magnifique accompagnatrice Incursion Voyages, Francyn qui encadrait toutes nos visites avec sa diligence coutumière et qui nous traitait aux petits oignons. Nous avons eu beaucoup de chance, un soleil radieux tout au long du parcours, un bateau tout neuf, des menus gastronomiques qui nous faisaient saliver tous les jours, des paysages bucoliques, des visites guidées de petites villes médiévales au charme insurpassable, mais aussi de grandes villes comme Vienne, Francfort et Strasbourg. On entendait des « Ho ! » et des « Ha ! » à profusion.
Mes coups de coeurAlors, mes coups de cœur. À Budapest, la colline de Buda, son église Matyas et le Bastion des Pêcheurs d’où l’on a une vue imprenable sur le plus beau Parlement du monde, celui de Hongrie. Tout blanc de dentelles de marbre, ses toits bourgogne, il se reflétait dans le Danube sur la rive opposée. Une merveille.
Vienne, où j’avais fêté mes 60 ans. Avant la visite guidée de l’après-midi, nous avons pris le métro, en petits groupes et nous sommes allés marcher dans la grande rue piétonne Kärtnerstrasse. La cathédrale Saint-Étienne, la Place de l’Opéra, les boutiques, les galeries, un gros coup de cœur ! Vienne est tellement romantique. En prime, nous avons eu un concert juste pour nous au Musikverein: Mozart, Strauss, Puccini… Des airs d’opéra, des valses, un émerveillement pour tout le groupe. Laissez-moi vous le dire… beaucoup d’émotions.
Le lendemain, l’Abbaye de Melk, le summum du baroque en Autriche. Gigantesque, opulente, son église entièrement recouverte d’or et des jardins luxuriants… À des lieues de la modestie que l’on attend généralement d’un monastère. Nous étions tous impressionnés.
Ensuite, on arrive en Allemagne: Ratisbonne, ses rues médiévales ravissantes et la Walhalla, un Parthénon aussi grand que celui d’Athènes, au sommet d’une colline où sont exposés 121 bustes de marbre de grands noms de la culture germanophone. Une folie du roi Louis 1er de Bavière, un temple érigé dans les années 1830. Faut voir. En plus, c’était brumeux ce matin-là. Encore plus mystérieux !ages 201
Puis, le soir, la grouillante petite ville universitaire de Bamberg, des centaines de joyeux étudiants, bière à la main, dans les rues du centre médiéval. Absolument charmant.
À Nuremberg, où nous sommes passés devant le palais de justice où a eu lieu le célèbre procès des criminels nazis, nous avions pour guide Hildegarde, un nom prédestiné pour la visite de la partie médiévale de la ville et des alentours du château de Barberousse érigé au XIIe siècle. Au centre de la grande place une fontaine de 60 pieds de hauteur, en grande partie dorée et sur la grille qui l’entoure, il y a un anneau de laiton porte-bonheur si on le touche. Plusieurs de nos amis l’ont touché, rêvant sans doute au Lotto Max de Loto-Québec.
Plus loin, Miltenberg, la Perle du Main, sa rue principale bordée de dizaines de maisons datant d’aussi loin que le XIVe siècle nous a tous ravis. On n’arrêtait pas de prendre des photos. Je pourrais vous nommer toutes ces petites ou grandes villes médiévales allemandes où nous nous sommes arrêtés. Toute et chacune avaient un charme incroyable et donnaient le goût d’y retourner un jour. Tout au long, de superbes paysages paisibles de fermes, de collines aux couleurs d’automne, de petits villages où pointaient des clochers en forme d’oignon, quelques châteaux bavarois, constamment des images à carte postale, où que l’on porte l’œil. Il fallait nous voir prendre l’apéro, en fin d’après-midi, dans ce décor féérique et constamment renouvelé. C’est ça, la beauté d’une croisière fluviale. On se laisse bercer. On contemple. On échange nos impressions, nos émotions. Un petit scrabble sur le pont-soleil avec ça ?
Puis, au quinzième jour, la croisière prend fin à Strasbourg et, pour conclure le voyage, deux jours en Alsace: Strasbourg, Colmar et Riquewihr. Christiane et moi y étions déjà allés, nous avons des amis là-bas. J’avais hâte de voir la tête de nos voyageurs quand ils découvriraient Riquewihr, particulièrement. Eh bien ! Je ne me trompais pas. Tous, ils n’arrêtaient pas de mitrailler chaque maison, chaque place, chaque petite rue piétonne de cette toute petite ville colorée et toute en fleurs avec leurs appareils-photo!
Un mot sur la croisière MS Symphonie
En terminant, un mot sur le MS Symphonie. Un bateau de croisière des plus convivial. Nous étions en tout 106 passagers, et il y avait 30 membres d’équipage pour veiller à notre confort, nous dorloter, nous amuser, nous faire danser et que dire des repas! 13 jours de gastronomie intensive. Goulasch hongrois, cabillaud à l’anis, magret au pinot noir, escalope viennoise, saucisses bavaroises, filets de caille, râble de lapin farci, jamais nous n’avons mangé la même chose. Chaque plat était un délice, il y avait un excellent choix de vins, rouges, blancs et rosés compris dans le forfait, tout comme la plupart des alcools du bar. D’ailleurs, les serveuses étaient tellement attentionnées qu’au bout de trois jours, elles connaissaient toutes nos drinks préférés. Un chef présent à tous les repas, on a même eu droit à une visite des cuisines, bref, un grand restaurant flottant! Sans compter les deux animateurs du Symphonie, Florian et Alexia. Toujours présents, drôles, ils nous proposaient des jeux amusants tous les soirs, et nous servaient de guides à l’occasion. Un après-midi, tournoi de mississipi sur le pont-soleil, l’équipe IV a battu l’équipe de Français à plate couture. Or, argent et bronze.
Je comprends maintenant pourquoi il faut réserver nos places sur cette croisière Rhin-Main-Danube des mois et des mois à l’avance. Dépêchez-vous. Vous aussi, vous en rêverez, j’en suis certain.
Simon Durivage,
C.M., Ambassadeur d'Incursion Voyages
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