Le site de baptême « Yardenit » situé sur le fleuve Jourdain est un endroit incontournable pour tout visiteur ou pèlerin. Beaucoup de touristes ne veulent pas uniquement le visiter, mais souhaitent également être baptisés à l’endroit même où Jean a baptisé Jésus Christ. Le site dispose de 12 bassins de baptême séparés, permettant à différents groupes de mener des cérémonies religieuses privées confortablement. Chaque année, plus d’un demi-million de touristes du monde entier visitent le site.
Bí tích Rửa tội:
Bí tích Rửa tội để rửa sạch tội Tổ Tông và các thứ tội khác, để trở thành tín đồ của Chúa, thoát khỏi quyền của Quỉ, được ân sủng của Đức Chúa Jésus.
Bí tích Rửa tội thực hiện dễ dàng với trẻ em của những gia đình có đạo, nhưng đối với người lớn thì phải có chuẩn bị về mặt Tâm lý và phải Sám hối về những tội lỗi đã qua.
Bí tích Rửa tội thực hiện rất đơn giản, dùng nước Thánh dội lên đầu người chịu phép với câu nguyện bằng tiếng La tinh mà Chúa Jésus truyền phải dùng: “Ego te baptizo in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti.” (Ta rửa con , nhân danh Cha và Con và Thánh Thần).
Bí tích Rửa tội do các Linh Mục Chánh Xứ thực hiện.
Linh mục lấy nước và chúc lành sau đó rẩy vào đoàn hành hương
Baptême du Christ ( selon Wikipédia)
Le baptême du Christ est un des épisodes de la vie du Christ : son baptême dans le Jourdain par Jean le Baptiste. Il est relaté dans les trois Évangiles synoptiques.
Sommaire
Sources bibliques[modifier | modifier le code]
Rapporté dans le Nouveau Testament (Matthieu 3, 13-17 ; Marc 1, 9-11 ; Luc 3, 21-22), l'épisode décrit le baptême de Jésus par Jean-Baptiste dans le Jourdain.
« Or, quand tout le peuple eut reçu le baptême, et que Jésus qui avait été baptisé priait, le ciel s'ouvrit, et l'Esprit-Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe, et du ciel il y eut une voix : « Tu es mon Fils bien-aimé : en toi j'ai mes complaisances ». »
— Luc 3-22
« De ces quatre témoignages le plus primitif est sans doute celui de Marc : Matthieu et Luc présentent cet événement en fonction des concepts de doctrine les plus développés. Le quatrième évangile ne raconte pas le baptême, mais la proclamation solennelle, faite par le précurseur, de la théophanie baptismale, concorde admirablement avec les données synoptiques, portant cependant très marqué le signe de la théologie de Jean »
— A. Feuillet, « Le baptême de Jésus », Revue biblique, no 71, 1964, pp. 321-352.
Authenticité[modifier | modifier le code]
En exégèse biblique, cet événement est considéré comme très probablement authentique car il correspond à l'un des quatre critères d'historicité définis par les spécialistes : celui de l'« embarras ecclésiastique », selon lequel un épisode plus ou moins gênant en termes d'apologétique chrétienne ne saurait avoir été inventé. Ce critère est expliqué par Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, qui prennent pour exemple le baptême du Christ : « Sont retenues les actions et les paroles de Jésus qui ont créé difficulté dans leur application au sein des premières communautés chrétiennes », par exemple le baptême de Jésus par Jean-Baptiste dans l'Évangile selon Matthieu (Mt 3,13-17) car ce récit « place le premier en situation de subordination par rapport au second, mettant l'Église en difficulté dans son conflit avec les groupes baptistes »1.
Signification théologique[modifier | modifier le code]
Le Jourdain dans la Bible[modifier | modifier le code]
Le lieu du Jourdain a une signification particulière dans la Bible : dans l'Ancien Testament, c'est l'une des limites de la Terre promise aux Hébreux menés par Moïse. Moïse n'ayant pas le droit d'entrer dans la Terre promise, il ne peut pas franchir le Jourdain.
Par ailleurs Jean-Baptiste baptise dans le Jourdain un baptême de conversion : les Juifs traversaient le Jourdain pour se faire baptiser par Jean-Baptiste, à travers ce baptême ils se reconnaissaient pécheurs, et pouvaient de nouveau entrer dans la Terre Promise après leur baptême.
C'est dans ce contexte qu'a lieu d'après les évangiles le baptême de Jésus-Christ. Jésus arrive aux bords du Jourdain pour se faire baptiser.
L'immersion et la théophanie[modifier | modifier le code]
L'immersion de Jésus dans le Jourdain a un lien avec le péché. La théologie qui se développe au sein du christianisme voit dans le baptême de Jésus une volonté de Jésus-Christ de prendre en charge le péché du monde.
Le récit de ce baptême décrit une théophanie, une manifestation du Dieu de la Trinité : Jésus-Christ, le Fils, se faisant baptiser, une colombe symbolisant l'Esprit Saint et la voix de Dieu le Père.
Célébrations[modifier | modifier le code]
L'Église orthodoxe célèbre cet événement le 19 janvier (calendrier grégorien), notamment l'Église éthiopienne orthodoxe à travers le Timqet ou la Macédoine à travers le Vodici2.
L’Église catholique, dans le rite romain, fête le baptême du Seigneur le dimanche qui suit l'Épiphanie. Là où l'Épiphanie, n'étant pas de précepte, est transférée au dimanche 7 ou , le baptême du Seigneur est célébrée le lendemain (lundi 8 ou 9). Dans sa forme extraordinaire, le baptême du Seigneur est fêté le .
Réception dans les arts[modifier | modifier le code]
Thème artistique[modifier | modifier le code]
Thème de l'iconographie de la peinture chrétienne, il rassemble Jean le Baptiste et Jésus de Nazareth dans une de ses premières manifestations publiques, donc accompagné d'autres personnages, contemplant la scène ou participant comme nouveaux baptisés. Le Saint-Esprit doit également être présent dans la représentation. La scène est champêtre.
Quelques exemples de représentation dans les arts[modifier | modifier le code]
En peinture[modifier | modifier le code]
Les exemples sont innombrables, même les œuvres majeures. On peut distinguer Le Baptême du Christ :
- par Francesco Albani ;
- par Fra Angelico ;
- par Gérard David ;
- par Piero della Francesca : voir l'article Le Baptême du Christ (Piero della Francesca) ;
- par Pietro Grammorseo (1523) ;
- par Le Greco ;
- par Juan Fernández Navarrette, musée du Prado ;
- par Francisco de Goya ;
- par Le Pérugin, plusieurs dont celle de la cathédrale de Città della Pieve et celle de la Galerie nationale de l'Ombrie ;
- par Andreï Roublev ;
- par Barnaba da Modena au musée national des beaux-arts d'Alger ;
- par le Titien (1512) ;
- par Verrocchio : voir l'article Le Baptême du Christ ;
- et par Battista Franco, sur le tableau du retable de la chapelle Barbaro de l’Église San Francesco della Vigna à Venise (vers 1555).
Enluminures[modifier | modifier le code]
On peut distinguer quelques exemples :
- dans l'évangéliaire de Hitda de Meschede (vers 1020), Hessische Landes- und Hochschulbibliothek, Darmstadt ;
- dans le Codex aureus Gnesnensis (fin du xie siècle), Pologne ;
- dans le Hortus deliciarum (1167-1185), Allemagne ;
- dans Les Très Riches Heures du duc de Berry (xve siècle), France.
En vitrail[modifier | modifier le code]
- Par Carl de Bouché (1845-1920), église Saint-Jean de Lunebourg.
En sculpture[modifier | modifier le code]
- Par Andrea Sansovino (1467–1529) et Innocenzo Spinazzi, groupe en marbre provenant du Baptistère Saint-Jean (Florence), aujourd'hui au Museo dell'Opera del Duomo (Florence).
- Par Andrea Pisano, bas-relief sur la porte sud du Baptistère Saint-Jean de Florence.
- Par Andrea della Robbia, terracotta invetriata, fonts baptismaux de la Pieve delle Sante Flora e Lucilla à Santa Fiora.
En mosaïque[modifier | modifier le code]
- Au baptistère des Ariens de Ravenne (vie siècle).
- Au monastère Néa Moni de Chios en Grèce (1042-1056).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le Christianisme, des origines à Constantin, Presses universitaires de France, coll. « Nouvelle Clio », 2006, p. 89.
- (en) Macedonian Orthodox celebrate Epiphany - Vodici [archive]