Le variant Omicron de la COVID-19 déferle à une vitesse fulgurante partout dans le monde, donnant un nouvel élan à la pandémie.
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Alors que les premières analyses semblent indiquer qu’Omicron rend moins malade que le variant Delta, les experts s’inquiètent de plus en plus du fait que la menace plane sur les systèmes de santé d’ici et d’ailleurs.
Si on le sait beaucoup plus contagieux que les autres variants, Omicron diffère légèrement de Delta en matière de symptômes.
Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains (CDC), les symptômes les plus communs sont la toux, la fatigue, la congestion nasale et le nez qui coule.
Toutefois, Omicron, identifié pour la première fois en Afrique du Sud le 24 novembre dernier, peut également causer des sueurs intenses durant la nuit et des douleurs musculaires, toujours selon les CDC.
Contrairement à ceux de Delta, la perte du goût et de l’odorat ne semble pas être des symptômes communs d'Omicron, selon ce qu’a indiqué à NBC News le Dr Bruce Y. Lee, professeur de santé publique à la City University du New York School of Public Health, qui cite des rapports préliminaires.
«Les rapports anecdotiques ne représentent qu’une personne. Nous devons les prendre avec un grain de sel», indique-t-il.
Des études publiées au Royaume-Uni et en Afrique du Sud suggèrent qu’Omicron rend moins malade, si bien qu’on estime que les personnes infectées ont de 30 à 70% moins de chances d’être hospitalisées.
«Nos données montrent de manière assez convaincante une sévérité réduite de la maladie lorsqu’on compare Omicron à d’autres variants», explique à BBC News Cheryl Cohen, professeure de l’Institut national des maladies transmissibles, en Afrique du Sud.
Selon ces études, la virulence réduite d’Omicron s’expliquerait par une combinaison des caractéristiques propres au variant et du taux d’immunité élevé causé par la vaccination ou par une précédente infection.
Toutefois, même si le risque de développer une forme grave de la maladie semble moindre, la forte contagiosité du virus, qui se traduit par une hausse du nombre de cas, pourrait augmenter les hospitalisations, selon le professeur Neil Ferguson, l’un des chercheurs du Imperial College de Londres.
«Il y a un potentiel qu’il y ait une hausse des hospitalisations qui pourrait mettre la Santé publique britannique [NHS] dans une position difficile», dit-il en entrevue à BBC News.
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